Les Braves ont pris les devants rapidement 4-0 jeudi soir devant les Flames de Gatineau à domicile, mais ils ont bien failli se faire jouer un tour alors que les visiteurs ont tenté une remontée à partir de la fin de la première période. Ils l’ont finalement emporté 7-4.
«Elle est là l’erreur, les joueurs prennent une grosse avance rapidement et ils pensent que ça va finir 8, 9, 10, 11 à 0, mais c’est une bonne Ligue. Il y a de bonnes équipes et tu te dois de respecter tes adversaires. Tu peux pas te mettre à compliquer ta game et espérer récolter. On doit garder ça simple, placer la rondelle derrière les défenseurs adverses, les faire travailler, sans dévier du plan de match et tomber dans la facilité», indique Jonathan Castonguay, entraîneur des Braves qui agit comme chef derrière le banc en l’absence de Bruce Richardson. Ce dernier se trouve actuellement à Camrose afin de représenter la LHJAAAQ au sein de l’équipe Canada du Défi mondial junior A.
Un départ canon
Les Braves ont marqué deux buts en avantage numérique dans les trois premières minutes du match. Des filets de Samuel Fréchette et de Matis Ouellet. «Le power play ça fait partie de la game et on a cet avantage-là. On a cette arme. On sait que les 10 gars utilisés vont faire le travail, on peut donc se pencher sur d’autres problématiques actuellement», ajoute Castonguay.
James Swan a marqué ses deux premiers du match en l’espace de quatre minutes pour procurer une avance de 4-0 aux locaux qui évoluaient devant 400 de leurs amateurs.
C’est alors que les Flames ont dit que c’en était assez et ils ont répliqué avec un premier filet en toute fin d’engagement. Deux autres filets sans réplique des gatinois ont donné la frousse aux Braves qui ont rebondi avec Swan et la complétion de son tour du chapeau avec 13 secondes de jouées au troisième vingt. Un but à court d’un homme.
Les Flames sont revenus avec un quatrième filet, mais les Braves avec un troisième filet en avantage numérique, en cinq chances, le deuxième du duel de Fréchette, ont cloué le cercueil des visiteurs avec trois minutes à jouer. Riley Pawsey a conclu avec son huitième de la campagne alors qu’il restait moins de deux minutes à faire.
Hervé Léon Dilworth a été solide en repoussant 28 lancers. Les Braves ont testé les deux gardiens adverses à 38 occasions.
Les Braves à Granby
Les Campivallensiens ont apporté des ajustements en début de troisième. «On s’est dit la vérité, il n’y a pas de zones grises et on met les cartes sur table. La raison pour laquelle ils sont revenus dans le match en deuxième c’est que nous n’avons pas joué de la bonne manière et je leur ai un petit peu laissé ça entre les mains en disant ce que j’avais à dire. Très franc, très droit au but. J’ai demandé aux leaders de prendre charge de se lever. Chapeau à eux», dit-il.
Le trio Fréchette, Swan et Lévesque a continué à produire. «L’éthique de travail est dans le tapis, leurs pieds sont toujours actifs, ils ont un moteur interne qui tourne toujours et c’est pour ça qu’ils récoltent et qu’ils entraînent les autres. Les gars suivent, ils sont contagieux et tu veux te coller à eux», plaide l’entraîneur.
Les Braves tenteront maintenant de récolter deux autres points sur la route, cette fois contre l’Indigo à Granby samedi en soirée. Ils seront à domicile le jeudi 19 en accueillant le Collège-Français de Longueuil à 19 h 30.

