Afin de dénoncer ce qu’ils qualifient de «négociation qui piétine», les membres de la Fédération interprofessionnelle de la Santé du Québec (FIQ) ont tenu un piquetage symbolique d’une heure le mercredi 18 novembre à Huntingdon.
C’est sous le thème, «On avance, on avance, on recule pas», que la quarantaine de manifestants a déambulé pacifiquement dans les rues avoisinantes du CLSC de Huntingdon.
«Ça se déroule sur notre heure de dîner. De cette façon, nos patients ne sont pas privés de soins, souligne Alain Girard, président du Syndicat local des professionnels en soins. Nous voulons une vraie négociation. Pas de faire rire de nous.»
Pour imager ses propos, M. Girard confie que la première offre rejetée par ses membres comprenait une augmentation de 3 % sur cinq ans. «C’était réparti de cette façon. 0 %, d’augmentation pour les deux premières années et 1 % par année pour les trois autres. Cette fois le gouvernement revient avec une nouvelle offre pour rire de nous. Québec offre 0 %, la première année, 1 % par année pour les trois années suivantes et 0 % pour la dernière. C’est la même affaire mais les chiffres ont changé de place.»
Alain Girard croit que le gouvernement pourrait imposer une loi spéciale. «Le gouvernement nous l’a déjà fait. Je crois que l’on se rapproche du décret. Pourtant on souhaite simplement améliorer nos conditions de travail afin d’offrir un meilleur service aux usagers.»
