Un homme fait face à une accusation d’appels harassants alors qu’il a appelé la centrale 9-1-1 à plus d’une centaine de reprises sans motif raisonnable.
Que ce soit pour connaître la météo du lendemain ou pour apprendre le pointage final d’une partie de hockey, les raisons pour composer le 9-1-1 étaient nombreuses pour Marc Campeau, 35 ans, de Salaberry-de-Valleyfield.
L’homme qui doit maintenant se soumettre à une évaluation psychiatrique n’en est pas à ses premières frasques en semblable matière, comme l’explique le procureur dans le dossier, Me Pierre-Olivier Gagnon.
«Il était déjà sous le coup d’un engagement puisque, par le passé, il appelait sans cesse au poste de police de la MRC de Beauharnois-Salaberry, explique M. Gagnon. Donc en plus de l’accusation d’appels harassants, il fait face à une accusation de bris d’engagement.»
L’accusé a été libéré sous promesse par la juge Marie-Chantal Doucet, en attente de connaître sa responsabilité criminelle. Toutefois, il lui est formellement interdit d’appeler au poste de police local et de loger un appel à la centrale 9-1-1, sauf pour urgence réelle.
