Le nouveau maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux, souhaite que des réunions qui avaient lieu habituellement en soirée, se déroulent désormais de jour afin de permettre aux élus une meilleure conciliation travail-famille.
Selon une source, certains nouveaux élus au sein du conseil municipal ont eu une surprise de taille lorsqu’ils ont pris connaissance de la lourde tâche de travail à accomplir, ainsi que de l’horaire des réunions. Même s’il mentionne ne pas être au courant de la situation, le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux, explique qu’il souhaite condenser l’horaire des réunions qui peuvent se dérouler de jour afin de permettre aux membres du conseil de passer du temps en famille, lui qui est d’ailleurs père de famille.
«L’idée vient de moi, dit le maire Lemieux. Ce n’est pas génial pour les conseillers qui occupent un autre emploi de travailler de jour et d’être à l’hôtel de ville le soir, parfois jusqu’à 22 h. Il faut penser à la possibilité de libérer des soirées pour que les gens puissent être avec leur famille.»
Le premier magistrat se dit surpris d’apprendre que des nouveaux élus trouvent l’horaire de travail difficile. «Je l’apprends là, confesse M. Lemieux. Personne n’avait l’air surpris d’apprendre que des réunions avaient lieu le soir. Je souhaite que des réunions soient organisées de jour. Si c’est impossible, elles auront lieu de soir, mais il faut prioriser que ça soit de jour.»
Le mardi 21 novembre, les conseillers municipaux ont été nommés sur différents conseils. «Il y a divers comités où nous avons l’obligation de siéger, informe M. Lemieux. Ce sont des postes réservés à des conseillers. Entre nous, nous avons aussi une façon de fonctionner. C’est par commission. La logique que j’ai essayé de respecter, c’est de placer un vétéran et un nouvel élu ensemble sur chacun des comités.»
Cette façon de faire a comme répercussion que le nouveau conseiller du district de la Baie, Guillaume Massicotte, se retrouve orphelin de fonction pour l’instant. «Ceux qui se retrouvent avec moins de responsabilités sur les comités en auront plus ailleurs.»
Lors des entrevues données par les aspirants candidats et les conseillers sortants en campagne électorale, tous avaient un langage en commun. Ils souhaitaient faire la différence et vantaient leur grande disponibilité.
