Dans la nuit du 3 au 4 novembre, le Québec change d’heure pour le retour à l’heure normale; il faudra donc reculer d’une heure les horloges, montres, réveils et par conséquent, le jour se lèvera plus tôt, mais la noirceur se fera sentir plus rapidement en après-midi.  

Ce passage à l’heure d’hiver peut affecter le sommeil, l’appétit, l’humeur, l’énergie et la concentration.

Des spécialistes recommandent d’adopter immédiatement le nouvel horaire, même si on peut ressentir de la fatigue une heure avant de se mettre au lit habituellement. L’horloge biologique ne s’en portera que mieux.

Il est aussi conseillé de profiter du soleil en journée, alors qu’il offre une lumière naturelle. Pour ce faire, une marche avant de commencer la journée de travail ou sur l’heure du dîner est une manière d’aider l’horloge biologique située dans le cerveau.

D’une pierre deux coups

Depuis quelques années, les services de sécurité incendie font en sorte de rappeler à la population que ce changement d’heure devient aussi le meilleur moment pour vérifier les piles des avertisseurs de fumée et les remplacer.

Parce que les pompiers ont la vie des citoyens à cœur, ils rappellent qu’un avertisseur de fumée muni d’une pile qui fonctionne bien est un duo indissociable qui sauve des vies.

On peut donc profiter du changement d’heure de dimanche pour vérifier ses avertisseurs de fumée et pour remplacer la pile, au besoin.

Comment vérifier les avertisseurs de fumée?

On appuie quelques secondes sur le bouton d’essai. Le signal doit se faire entendre immédiatement.

On doit vérifier leur capacité à détecter la fumée en éteignant une chandelle près des avertisseurs. S’ils sont reliés à une centrale, on vérifie auprès de la compagnie si le signal a été transmis.

Des points importants

Si l’avertisseur émet des signaux sonores intermittents, on remplace la pile immédiatement. Ces signaux indiquent que la pile est trop faible et qu’elle doit être changée.

Il ne faut jamais utiliser des piles rechargeables.

On installe un avertisseur de fumée par étage, y compris au sous-sol.

On en installe dans les corridors, près des chambres à coucher, en s’assurant qu’aucun obstacle ne bloque la circulation de la fumée. On les fixe au plafond ou sur les murs, à une distance de 10 à 30 cm (4 à 12 po) du mur ou du plafond.

On remplace ses avertisseurs de fumée tous les 10 ans. On se fie aux indications sur le boîtier de l’avertisseur. S’il est endommagé, poussiéreux ou qu’il n’émet pas de signal après le remplacement de la pile, on le change, sans jamais dépasser la durée suggérée.

Si on est locataire, notre propriétaire doit fournir au moins un avertisseur de fumée par étage, incluant le sous-sol, mais nous demeurons responsables de l’entretenir et de changer la pile, au besoin.

Pour de plus amples renseignements sur l’avertisseur de fumée et sa sécurité, on peut joindre le Service de sécurité incendie et visiter le www.securitepublique.gouv.qc.ca/securite-incendie.