Jean Boulet, ministre du Travail
Plusieurs dirigeants d’entreprises industrielles ont assisté au dîner-conférence tenu le lundi 17 novembre par la Chambre de commerce (CCIBVHSL), en présence du ministre du Travail, Jean Boulet.
Le ministre et député de Trois-Rivières a d’abord été accueilli à l’extérieur de l’Hôtel Moco par des manifestants du Syndicat des paramédics et du préhospitalier de la Montérégie – CSN, qu’il a quand même accepté de rencontrer durant quelques minutes.
Invité par le député de Beauharnois, Claude Reid, le ministre s’est ensuite adressé aux gens d’affaires en rappelant les quatre piliers de développement préconisé par le gouvernement Legault, et dévoilés la semaine précédente à Beauharnois : énergie, réduction de la bureaucratie, interventionnisme de l’État et développement des secteurs clés comme la défense, les minéraux critiques et l’IA.
Jean Boulet a élaboré sur divers dossiers, notamment la santé-sécurité, la productivité des entreprises (qui doit passer par l’innovation), l’encadrement de l’intelligence artificielle. « C’est l’un de nos prochains défis… il faut être capable de s’adapter à ces nouvelles réalités. »
Il a aussi abordé les lois adoptées par le gouvernement caquiste, notamment sur la discrimination en milieu de travail, ou la loi 14 sur la limitation de l’impact des grèves. « Il y a malheureusement des conflits de travail qui ont engendré des répercussions extrêmement négatives sur la population », a-t-il rappelé celui du cimetìère Notre-Dame-des-Neiges, en transport en commun, en transformation alimentaire ou en éducation.

Selon lui, il fallait se donner des mécanismes, non pas pour empêcher l’exercice du droit de grève, qui est fondamental, mais qu’il puisse s’exercer en équilibre avec les besoins de la population.
Le ministre a aussi parlé du projet de loi controversé sur la transparence et la gouvernance au sein des syndicats. « Dans le milieu syndical, on a malheureusement assisté à des excès… mais ce qu’on fait c’est de lutter contre l’opacité… s’assurer que les votes soient pris en favorisant la meilleure participation des travailleurs. »
Des enjeux locaux
Le ministre a également répondu aux questions que lui ont adressé divers représentants d’entreprises comme Shellex, Valtech ou le Groupe SGM, sur des dossiers comme la main-d’œuvre étrangère, la productivité et la concurrence qui sévit en matière de ressources humaines.
Le ministre a répondu à la mesure de l’information qu’il avait sous la main ou en référant ses vis-à-vis vers les ressources responsables.

