Les déboires judiciaires d’André Lefebvre se poursuivent. Six nouveaux chefs d’accusation viennent d’être déposés envers l’homme de 54 ans, arrêté ce vendredi matin.

Les policiers de la Sûreté du Québec ont en effet procédé le vendredi 13 janvier à l’arrestation d’André Lefebvre pour de graves accusations. Cette fois, on lui reproche d’avoir utilisé des documents contrefaits, de fraude en ayant sollicité des personnes par l’entremise de l’organisme «Ensemble Vainquons le cancer» et d’avoir prétendu faussement être un agent de la paix. Certains événements auraient été commis entre le 1er juillet 2012 et le 22 décembre 2016.

«Présentement, il est interrogé par nos enquêteurs, explique le sergent Daniel Thibodeau, responsable aux communications avec les médias à la Sûreté du Québec. J’ignore pour l’instant s’il restera détenu. Il y a plusieurs facteurs à prendre en considération. C’est soit un juge ou un procureur-conseil qui prendra la décision.»

Sur l’acte d’accusation, on apprend qu’André Lefebvre aurait produit une fausse mise en demeure, aurait berné des citoyens en prétendant être un policier et en employant un insigne de façon à faire croire vraisemblablement qu’il était un agent de la paix.

Il est aussi accusé d’avoir falsifié un permis de sollicitations routières et s’en servant comme si ce document était authentique;  d’avoir frustré les personnes qu’il sollicitait par l’entremise de l’organisme «Ensemble vainquons le cancer» en laissant croire à la légitimité ou à la localité d’un permis de sollicitations routières d’une valeur dépassant 5000 $; et d’avoir contrefait un document, soit des rapports financiers annuels. 

Lefebvre devrait comparaître lundi matin au palais de justice de Valleyfield pour répondre de ces diverses accusations. Il devrait aussi recevoir une première sentence le 26 janvier prochain reliée à d’autres accusations déjà portées contre lui.