André Lefebvre a reconnu sa culpabilité à une accusation d’entrave à la justice et, par la même occasion, à un bris de probation le vendredi 8 septembre au palais de justice de Valleyfield. Le juge Éric Hamel a également révoqué l’absolution prononcée le 24 juillet dernier.
Arrêté 11 jours après avoir reçu sa sentence, André Lefebvre a reconnu avoir commis une entrave à la justice en harcelant une de ses victimes de retirer une plainte déposée à la Sûreté du Québec.
Devant les nouvelles accusations, le procureur du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Claude Doire a déposé une requête afin de révoquer l’absolution conditionnelle dont a bénéficié André Lefebvre, prononcée le 24 juillet par le juge Bertrand St-Arnaud.
La sentence prononcée le 8 septembre par le juge Éric Hamel fait en sorte qu’André Lefebvre doit payer deux amendes totalisant 1000 $ et est soumis à une période de probation de trois ans à compter de ce jour.
Également, les conditions jadis imposées à l’homme de 55 ans sont maintenues. Il lui est donc formellement interdit de communiquer de quelque façon que ce soit avec sept personnes, dont ses parents. Il lui est aussi interdit de posséder des armes. Il doit également se soumettre à 60 heures de travaux compensatoires qui doivent être exécutées à l’extérieur de Salaberry-de-Valleyfield.
De plus, il doit verser un don de 250 $ à l’organisme OVPAC et il lui est formellement interdit d’œuvrer à quelque titre que ce soit au sein d’un organisme communautaire, de solliciter de l’argent ou des biens, d’avoir recours à des prête-noms et de gérer des biens d’autrui autres que ceux de sa conjointe.
