Une douzaine de chasseurs de la région ont été interpellés par les agents de protection de la faune du bureau de Salaberry-de-Valleyfield le 24 septembre dernier, lors de l’ouverture de la chasse à la sauvagine.
Le ministère indique que ces chasseurs ne respectaient pas la réglementation en vigueur et doivent maintenant répondre de 24 chefs d’accusation à cet égard. Les agents ont du même coup procédé à la saisie de 24 specimen.
Au nombre des infractions constatées, il y a entre autres, le fait d’avoir chassé les oiseaux migrateurs en deçà de 400 mètres d’un appât, d’avoir chassé avec un fusil contenant plus de trois cartouches et d’avoir utilisé de la grenaille toxique (plomb) ainsi que la possession illégale d’oiseaux migrateurs.
Dans le communiqué émis par le MFFP, on indique également que «le nourrissage moins de 14 jours avant la période de chasse ou pendant celle-ci est une pratique interdite. Le lieu de chasse, dans un rayon de 400 m, doit être libre de tous appâts au moins 7 jours avant d’y être chassé, car il attire les oiseaux migrateurs en grand nombre, les rendant ainsi vulnérables.»
De plus, l’utilisation de la grenaille toxique (plomb) est aussi interdite, car elle est un contaminant pour l’ensemble de la faune aquatique. Une fois au fond de l’eau, elle pourrait être ingérée par des animaux qui s’alimentent, et possiblement causer des paralysies ou des malformations ou encore entraîner la mort.
Ces contrôles ont eu lieu dans le cadre de «l’Opération Maïs», une opération d’envergure menés par les agents de la faune du MFFP et leurs confrères du fédéral, dans les régions de la Montérégie et du Centre-du-Québec.

