En 2016, Philippe Cardinal vivait pour la première fois la frénésie des Régates de Valleyfield bien attaché dans un cockpit. Son aventure a pris fin en queue de poisson après un accrochage en finale consolation. Le pilote du S-222 Cardinal Racing entrevoit une finale plus heureuse cette fois-ci.
«Je me mets de la pression et c’est sûr que d’avoir le bateau champion de 2016 [l’ancien S-67 Abbott Racing de Claude Abbott] en ajoute, signifie Philippe. À Valleyfield, je m’en vais en finale c’est garanti. Je vais essayé de ne pas voir d’accident sur le backstretch.
L’an dernier, Cardinal avait fait collision avec André Bergeron du S-18 Bad Boy. Il courrait alors pour une place en finale. Cette fameuse ligne droite devant le boulevard du Havre est la plus difficile du circuit soutient Cardinal. «Si tu tournes trop vite ou trop tard, le bateau ne suit pas. »
Voilà pourquoi le pilote de deuxième année entend bien se préparer mentalement et faire de la visualisation avant de fermer la porte du cockpit.
D’autant plus que la compétition est encore plus relevée cette année. Trois recrues, Grant Hearn, Dylan Runne et Stéphanie Blain chauffent déjà les vétérans. Entre les deux groupes, Cardinal tente de faire sa place. Il se retrouve au neuvième échelon du classement.
Dans l’antre saison, il s’est porté acquéreur de la coque pilotée par Claude Abbott l’an dernier. Un élément pour lui donner une meilleure chance de l’emporter. Le champion en titre joue aussi, en quelque sorte, un rôle de mentor auprès de Cardinal. Abbott partage ses trucs de pilotage à Cardinal.
Seul élément qui fait défaut cette année, le manque de puissance du S-222 Cardinal Racing. «Je ne sais pas trop ce qui se passe, je manque de puissance dans les tournants, résume le pilote. Il s’en va se faire réparer pour être à son mieux à Valleyfield. »
