En mai 2023, le Centre de santé et services sociaux de la Montérégie-Ouest (CISSSMO) avait annoncé que la majorité demeurerait en place à l’Hôpital du Suroît malgré l’ouverture prochaine d’un hôpital à Vaudreuil-Soulanges. Deux ans plus tard, alors que l’organisation de santé s’apprête à déposer son plan d’établissement clinique, le député Claude Reid a hâte d’avoir ce document en main pour avoir un portrait clair des intentions pour le centre hospitalier de son comté.

«Je travaille en étroite collaboration avec le CISSSMO afin d’obtenir l’information la plus complète et la plus transparente possible, a laissé savoir le député qui s’est lancé en politique, notamment pour défendre l‘hôpital. Je veux rassurer les citoyens : je suis présent, je suis vigilant et je continue de travailler de façon constructive pour protéger les services du Suroît.»

L’élu de la Coalition avenir Québec a tenu à faire cette mise à jour le 1er décembre alors que tout récemment, le CISSSMO a rencontré les membres du comité «écosystème» récemment au Club nautique. Le plan d’établissement clinique sera déposé le mois prochain et Claude Reid aimerait obtenir des garanties que ce qui a été annoncé il y a deux ans est toujours sur la table.

À l’époque, le Comité Sauvons le Centre mère-enfant et la mission régionale de l’Hôpital du Suroît avait obtenu la confirmation s’était mobilisé alors que des services étaient menacés de délocalisation.

«C’est important pour la communauté, a rappelé le député. Parce que depuis la pandémie, il y a eu une croissance importante de la population en Montérégie-Ouest, notamment dans le Suroît. C’est important que les citoyens de cette région-là puissent avoir accès à des services et des soins de santé de qualité.»

Améliorer les infrastructures

Claude Reid a profité de sa sortie publique pour indiquer qu’il avait demandé une analyse de l’ensemble des infrastructures de services et de soin de santé sur le territoire.

Le 200 M$ annoncé pour l’Hôpital du Suroît est toujours sur la table. La relocalisation de l’urgence de l’Hôpital du Suroît est toujours inscrite au Plan québécois des infrastructures, malgré l’imposition d’un moratoire. Le député insiste pour dire que le dossier est actif.

Le service de sages-femmes est toujours dans un local temporaire près de deux ans après sa mise sur pied et le CLSC est toujours dans un bâtiment en location.

«J’ai demandé à ce que les citoyens puissent avoir des locaux de qualité, qui sont modernes et qui sont neufs pour eux, a martelé le politicien. Sur le territoire, on retrouve plusieurs services répartis dans la communauté. C’est de voir si on peut consolider ça à un même endroit.»

Loi 2

La semaine dernière, les médecins de l’Association des médecins omnipraticiens du Sud-Ouest (AMOSO), réunis en assemblée générale, ont exprimé leurs inquiétudes vis-à-vis l’adoption de la Loi 2.

Des groupes de médecine familiale (GMF) ont laissé entendre qu’ils pourraient fermer leur clinique. On a aussi évoqué le possible départ de cinq médecins de l’Hôpital du Suroît.

Claude Reid dit être en communication avec les médecins et il prône le dialogue.

«Je leur ai dit qu’on transmet les messages à qui de droit et je leur ai demandé de s’asseoir et de négocier avec le gouvernement, a-t-il mentionné. La porte est ouverte, elle l’a toujours été. Je leur dis d’attendre, il y a une Loi qui est là, mais il y a une grosse part qui doit être négociée encore.»