Des élèves de 5e et 6e années de la région du Suroît seront mieux outillés pour faire face à la nouvelle problématique de la cyberviolence grâce à un projet intitulé «En sécurité dans le CyberESPACE».

Des aides financières totalisant 37 200 $ ont permis de créer un cahier d’activités à l’intention des jeunes et des parents dans le but de contrer la cyberintimidation, un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

«Avec l’apparition des nouvelles technologies, nous n’avons eu d’autres choix que de nous adapter à cette réalité qui touche la majorité des jeunes. Nous abordons déjà le sujet dans nos ateliers ESPACE mais il faut en faire davantage pour les soutenir dans cet univers virtuel», affirme Nathalie Leduc, coordonnatrice aux activités de prévention au sein de l’organisme communautaire Espace Suroît, dédié à la prévention de toutes les formes de violence envers les enfants.

Aujourd’hui, les jeunes sont curieux, veulent faire comme leurs pairs et être «cool», mais ils ne sont pas tous au courant des dangers associés aux nouvelles technologies. De plus, les adultes ne connaissent pas toujours les problèmes inhérents à la cyberviolence et se sentent parfois dépassés par la technologie.

De là provient l’utilité du projet «En sécurité dans le CyberESPACE» qui a été dévoilé en présence de la ministre responsable des Aînés et de la lutte contre l’intimidation, Francine Charbonneau, dans les locaux de l’organisme Espace Suroît au 394, rue Dufferin à Salaberry-de-Valleyfield.

Une aide financière de 34 200 $ a été octroyée par le ministère québécois de la Famille dans le cadre du programme «Ensemble contre l’intimidation». Un don de 3000 $ du Club Richelieu Salaberry-de-Valleyfield s’ajoute et un autre commanditaire, «Création Webson», s’est associé au projet pour la conception de cahiers d’activités.

«Dans le but de maintenir les nouvelles connaissances des préadolescents, nous avons créé ces cahiers d’activités qui seront remis à chaque élève et enseignant. Nous avons aussi préparé un cahier destiné aux parents de ces jeunes», informe Mme Leduc.

Déjà 8 écoles des Commissions scolaires de la Vallée-des-Tisserands et des Trois-Lacs ont manifesté leur intérêt pour cette initiative dès ce printemps alors que d’autres se sont inscrites au calendrier de l’automne.  Avec le montant reçu, Espace Suroît possède les moyens financiers pour rencontrer gratuitement environ 40 classes d’enfants. A ce jour, il ne reste que quelques places disponibles pour l’automne.

«Bien entendu, nous désirons que ces ateliers se poursuivent après la fin du projet. Il nous faudra alors trouver des partenaires financiers afin de nous aider à pallier au manque de financement que nous vivons comme organisme communautaire», souhaite Nathalie Leduc.