D’autres accusations planent au-dessus de la tête d’André Lefebvre, à la suite d’événements survenus vendredi au palais de justice de Valleyfield, alors qu’une sentence devait être rendue dans quatre dossiers pour lesquels il a déjà plaidé coupable.
Selon nos sources, le premier de ces événements serait survenu en matinée, alors que l’accusé aurait asséné un coup de pied à une de ses victimes dans un corridor du palais de justice.
Plus tard, M. Lefebvre aurait aussi adressé des menaces de mort envers la même personne alors que les deux individus se trouvaient à l’extérieur du palais. Peu de temps après, deux policiers de la Sûreté du Québec venaient cueillir l’accusé pour le conduire au poste de police.
Le procureur au dossier, Me Claude Doire, ne pouvait indiquer encore en après-midi si des accusations allaient être portées à l’égard de ces gestes, pour lesquels la victime a porté plainte. On ignorait également si André Lefebvre allait demeurer détenu pour le week-end.
En salle de cour vendredi après-midi, le juge Bertrand St-Arnaud a accepté de reporter le tout à lundi après-midi pour la suite du dossier. Il a réitéré l’interdiction, pour l’accusé, d’entrer en contact avec sa victime. Visiblement irrité par la tournure des événements, le juge s’est dit étonné de voir que deux avocats d’expérience comme ceux en présence (Me Doire et Me Patrick Davis) n’étaient pas en mesure d’en arriver à une solution dans ce dossier « dont les accusations sont pourtant de gravité objectivement moyenne».
Rappelons qu’André Lefebvre a admis sa culpabilité en octobre dernier pour des accusations d’avoir utilisé un faux livret bancaire alors qu’il savait que ce document n’était pas authentique. Il a également reconnu sa culpabilité à une accusation de menace de causer la mort ou des lésions, de bris d’engagement et de méfait.
Le juge St-Arnaud devait justement annoncer vendredi la sentence rendue à l’égard de ces accusations.

