Alors qu’une rumeur se fait insistante voulant que le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Denis Lapointe, compte se retirer de l’arène politique à la fin de son mandat, le principal concerné refuse de confirmer quoi que ce soit pour l’instant.
M. Lapointe dit avoir entendu la rumeur de même que celle qui laisse entendre qu’il sera nommé à la direction de la Société du port de Valleyfield lors de sa retraite politique. Cependant, celui qui dirige la Ville de Salaberry-de-Valleyfield depuis 1995 avoue qu’avant de prendre quelque décision que ce soit, il souhaite en discuter avec ses proches.
«Je suis en période de réflexion, fait savoir Denis Lapointe. Je vais en parler avec ma conjointe et mes enfants lorsque le temps en sera venu. Toutefois, je tiens à dire que je n’ai pas laissé entendre à personne que je quittais en novembre prochain. De toute façon, il est encore trop tôt pour faire des annonces. Ça se passe habituellement dans le temps des Régates de Valleyfield.»
Le premier magistrat mentionne également qu’il n’est pas le seul élu municipal à être en réflexion. «J’ai discuté avec d’autres conseillers et eux aussi sont en mode questionnement, affirme M. Lapointe. C’est normal d’avoir ce genre de réflexion lorsque l’élection approche.»
La passion pour la politique municipale est encore bien présente pour Denis Lapointe. Selon lui, il y a toujours des nouveautés dans ce domaine et des projets qui seront annoncés prochainement le rendent fier et heureux dans son travail.
Il ne donnerait son appui à personne
Advenant qu’il quitte la politique, Denis Lapointe confirme qu’il ne s’impliquera pas dans la course à la mairie. «Je crois en l’indépendance des candidats. Je ne pense pas que je donnerais mon appui à un candidat en particulier. Lorsque je me suis présenté à la mairie en 1995, c’est la population qui a décidé de me faire confiance. Ce serait donc la même chose cette fois. Les citoyens ont les connaissances pour décider par eux-mêmes.»
Si la décision de Denis Lapointe sera connue seulement vers le mois de juillet et même possiblement seulement en début de l’automne, une chose est certaine, il n’est pas question de retraite. «Je suis encore jeune. Du moins, pour tout arrêter. Je ne pourrais pas passer d’un emploi de maire à 70 heures par semaine à ne rien faire. Je me trouverais d’autres choses à faire, c’est officiel.»
