Le Campivallensien Derek Demers n’est pas resté longtemps sans volant sur le circuit motonautique canadien.
Forcé de prendre une année sabbatique comme pilote à la suite de la vente du bateau familial «Wave Dancer», le fils de Dominic Demers aura remisé son casque protecteur pendant une seule saison. En début de semaine, Derek a pris possession de son nouveau jouet, le «CS-111» que Samuel Tremblay a conduit dans la classe 2,5 litres la saison dernière.
Ses commentaires en disaient long sur la satisfaction qu’il ressentait en regard de son retour comme conducteur. «C’est un grand jour pour moi aujourd’hui. Maintenant propriétaire d’une embarcation, je réalise mon rêve d’avoir mon propre hydroplane. La passion se poursuit et n’est pas prête de se terminer», a-t-il indiqué.
Membre important de l’équipe du «Mondial 2000» CS-67 de Claude Abbott en 2015, soit l’ancien CS-44 de son père Dominic, Derek Demers a été occupé comme jamais dans les puits de ravitaillement en 2015. Il a également fait les communications sur la rive pour Michel Raymond et l’écurie «M2K» H-71 de classe Hydro 350.
Pour sa famille et lui, la compétition n’était plus une option à mesure que la dernière campagne avançait. Quand le «CS-111» (ex-Wet Spot , Steeler T-777 de classe 1,5 litre) est devenu disponible, Derek Demers a vite sauté sur l’occasion.
Le «Big Boy Machine» est parti
Jean-Sébastien Boyer a confirmé ce qu’il avait laissé entendre au terme de la dernière saison: il se retire du circuit des régates pour quelque temps et son bateau se retrouve sous d’autres cieux. La semaine dernière, le «Big Boy Machine» CS-77 de classe 2,5 litres a été vendu à un compétiteur de la Côte Ouest américaine, Jason Aslakson. Le résidant de Olympia dans l’état de Washington vient de compléter une première saison sur le circuit de l’American Power Boat Association en tant que pilote-propriétaire du «CS-151».
Boyer aurait préféré trouver un acheteur qui aurait gardé l’embarcation plus près de chez nous mais personne n’a été preneur. Il a tout cédé à l’Américain de la région de Seattle, incluant l’hydroplane, un moteur et tout l’équipement connexe. «Je veux prendre une bonne pause des régates pour faire grandir mon entreprise, JS Soudure», de signifier Jean-Sébastien Boyer.
Darryl Monette en Grand Prix
Ken Brodie II ne sera pas seul à piloter le «Intensity» GP-50 la saison prochaine. Son ami Darryl Monette, de Tonawanda (N.Y.) a décidé d’effectuer un retour à la compétition et il partagera la tâche derrière le volant du bolide de classe Grand Prix. Le vétéran coureur était un habitué des Régates de Valleyfield avec son «Fantasy» NM-711 de classe National Modified et il avait restreint ses activités depuis 2006. Si jamais Darryl Monette a l’intention de changer le nom du bateau GP, pourquoi pas l’appeler le «Monette & Larivière» (!!!).
Les Tremblay en réflexion
Il n’est pas certain que Michael Tremblay puisse revenir comme pilote du «CS-5» de classe 2,5 litres en 2016. En attente d’une place pour une chirurgie à la colonne vertébrale visant à corriger des vertèbres glissées une sur l’autre, le coureur du secteur Saint-Timothée sera tributaire de la progression de sa réhabilitation. Le père de la famille de cinq garçons impliqués dans les régates, Claude Tremblay, a pour sa part mis fin à son association avec l’écurie «GP-9» de Mathieu Daoust et il pourrait prendre une année sabbatique.
