Le ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises et député de Huntingdon, Stéphane Billette a parlé business le lundi 28 mai, lors du diner de la Chambre de commerce et d’industrie Beauharnois-Valleyfield et du Haut Saint-Laurent.
Plus de 150 personnes provenant en majorité provenant du monde des affaires se sont réunies pour l’événement. Pendant 45 minutes, M. Billette a parlé des principaux défis que doivent relever les entrepreneurs et de l’importance d’assurer une certaine main-d’oeuvre.
Selon les statistiques présentées par Stéphane Billette, c’est au Québec que les gens sont le plus déterminés à se lancer en affaires, mais il est primordial que les entrepreneurs et futurs entrepreneurs connaissent les outils que Québec met à leur disposition. «Nous avons lancé le site internet Entreprise Québec dans le but de simplifier la vie aux entrepreneurs du Québec, explique-t-il. Par cette action, nous avons créé un allègement réglementaire de la hauteur de 18 %. Auparavant, la moyenne d’attente pour obtenir les autorisations et les permis était de 17 jours. Avec Entreprise Québec, nous sommes passés à 5 jours. Il y a même eu des entrepreneurs qui ont réussi à avoir toutes les autorisations nécessaires en deux heures.»
Pendant des années, les emplois étaient difficiles à trouver. Désormais c’est l’inverse. Le nombre de candidats pour le nombre de postes à pourvoir est anémique. «Maintenant c’est le travailleur qui passe une entrevue à son éventuel employeur, image Stéphane Billette. Sérieusement, le taux de chômage au Québec est à son plus bas. On parle de 5 %. L’économie va vraiment bien.»
Afin d’assurer une continuité, le député de Huntingdon et ministre délégué atteste que l’immigration, la robotisation, la formation et la rétention des employés qualifiés sont capitales. «Présentement, il y a des entreprises qui refusent des contrats parce qu’ils ne sont pas capables de recruter. On ne parle pas de main-d’œuvre qualifiée dans ces cas. Pour pallier à cette pénurie, l’immigration est importante. Toutefois il est important que les immigrants soient dirigés dans les régions. En ce moment, 86 % des immigrants décident de s’installer à Montréal, mais 60 % des besoins en main-d’œuvre sont en région.»
