Sainte-Barbe a dû revoir son projet d’écocentre sous-régional projeté sur la route 132. L’infrastructure désirée, dont la facture était évaluée à 2,8M$, a été revu à la baisse. La mairesse Louise Lebrun assure que le projet est viable et répondra aux besoins.
Pour le montant de départ envisagé, le site aménagé aurait pu se comparer à celui que l’on retrouve à Salaberry-de-Valleyfield. Avec une plateforme surélevée et plusieurs conteneurs.
«On n’est pas capable de se la payer la Cadillac, a confirmé la mairesse de Sainte-Barbe. Alors, on est retourné à la planche à dessin.»
Des discussions avec la Fédération québécoise des municipalités et des visites à des écocentres plus modestes, mais tout aussi fonctionnels, comme ceux à Sainte-Martine ou Saint-Zotique, ont permis d’arriver à un compromis.
L’écocentre sous-régional sera plus petit et commandera un investissement évalué autour de 500 000$.
Il pourrait aussi s’agir d’une première phase de ce projet. Le terrain est grand et pourrait éventuellement accueillir, par exemple fait remarquer Mme Lebrun, une station de vidange pour les véhicules récréatifs ou un poste de lavage pour les bateaux.
«Il y aura une plus petite plateforme avec des conteneurs de chaque côté, décrit Mme Lebrun. On va accepter les mêmes matériaux et les heurs d’ouverture seront moins longues. Mais le but est que Sainte-Barbe et les autres municipalités réduisent leur empreinte écologique. Et, le projet est viable.»
Présenté aux autres municipalités
Sainte-Barbe a présenté son projet révisé à Huntingdon, Godmanchester et Elgin qui avaient adhéré à la première mouture de l’écocentre. Leurs réponses devraient bientôt être entendues.
Le 8 avril, Saint-Anicet, Hinchinbrooke et Dundee recevront à leur tour les détails de ce nouveau projet.
L’adhésion d’une municipalité permet d’être éligible au volet 2 du Fonds régions et ruralité – coopération intermunicipale et à une subvention de 250 000$.
Parce que le développement du projet conserve la même formule. Sainte-Barbe assure les coûts d’aménagements tandis que les municipalités participantes acquitteront des frais de fonctionnement.
Un projet à s’approprier
L’organisme à but non lucratif (OBNL) qui devait assurer la gestion de l’écocentre a depuis fait faillite. Après réflexion, il a été décidé que les employés municipaux de Sainte-Barbe seraient formés pour travailler sur place.
Le but demeure de réduire le tonnage de collecte d’ordures. Pour ce faire, un accès illimité sera accordé aux citoyens des municipalités participantes.
Louise Lebrun est convaincue que les usagers sauront s’approprier le site dès qu’il ouvrira, au mois de septembre.

