La juge Marie-Chantal Doucet a refusé de remettre en liberté Sébastian Parlea, un résident de Rivière-Beaudette, est formellement accusé de possession de pornographie juvénile, de production de pornographie juvénile et de contacts sexuels avec des personnes de moins de 16 ans.
Les faits reprochés à l’homme de 43 ans se sont déroulés entre mars 2016 et novembre 2017 à Coteau-du-Lac. Selon ce qui a été révélé par la juge, l’accusé aurait pris en photo un enfant alors qu’il lui avait enduit le pénis pour le faire lécher par un chien.
Arrêté dans un premier temps en décembre dernier, Sébastian Parlea avait retrouvé sa liberté à la suite d’une enquête caution. Toutefois, après analyse de son matériel informatique par les enquêteurs de la Sûreté du Québec en mars 2018, il a été accusé de nouveau et la juge s’est opposée à sa remise en liberté.
Sébastian Parlea dispose d’un site internet dans lequel il se décrit comme un conseiller en soins spéciaux (CCS) diplômé du Collège Champlain à St-Lambert. Sur un autre site, spécialisé pour les enfants transgenres, l’accusé offre ses services afin d’évaluer et de créer un plan d’intervention pour les enfants âgés de 3 à 12 et/ou leurs parents. «Je poursuis des objectifs spécifiques afin d’éliminer leurs difficultés ou d’améliorer leurs compétences dans plusieurs domaines tel que : Le comportement – Trouble de l’attachement et/ou comportement inadéquat, violence, abus, santé mentale, intégration sociale, éducation sociale, difficulté académique et la réadaptation», peut-on lire dans sa description de services.
Sébastian Parlea a œuvré comme éducateur spécialisé auprès d’une clientèle présentant des déficiences intellectuelles dans des établissements scolaires et il a effectué du bénévolat avec l’Association des scouts du Canada.
La Sûreté du Québec n’écarte pas la possibilité que l’accusé pourrait avoir sévis à plusieurs reprises. Si des gens ont de l’informations sur des gestes posés par Sébastian Parlea, ils peuvent communiquer avec les policiers en composant le 310-4141
