Le député de Beauharnois Guy Leclair déplore le silence de la députée de Soulanges et ministre de la Montérégie, Lucie Charlebois, dans le dossier du Camp Bosco. Après 79 ans de service, l’organisme fermera ses portes le 4 mars prochain.
«Dans ce dossier, on constate que les complications se sont accumulées et la ministre Charlebois est restée les bras croisés, mentionne le député Leclair. D’un côté, la situation financière du Camp Bosco est difficile depuis un certain temps, et de l’autre, la question de la propriété du terrain demeure épineuse pour Salaberry-de-Valleyfield.»
Selon Guy Leclair, le Camp Bosco aurait dû recevoir plus de financement récurrent de la part du gouvernement libéral. «Cette situation traîne depuis des années. On aurait pu espérer que la députée de Soulanges, qui siège au conseil des ministres, agisse afin de faire déboucher le dossier (…) Malheureusement, Salaberry-de-Valleyfield s’est butée à plusieurs portes fermées, alors même qu’une partie de la solution se trouve dans le comté de Lucie Charlebois. La situation ne la préoccupe visiblement pas», dénonce le député de Beauharnois.
Une vocation sociale essentielle
Guy Leclair n’hésite pas pour dire que Lucie Charlebois s’est fait invisible dans le traitement du dossier du Camp Bosco. «Comment se fait-il que la députée de Soulanges soit littéralement un fantôme dans ce dossier ? Ce sont de nombreuses familles de sa circonscription qui sont pénalisées, sans oublier les familles du Suroît et même de l’extérieur!»
«Alors que Lucie Charlebois se dit hyperactive dans ce dossier, qui la concerne directement, non seulement elle ne prend pas en main ses responsabilités ministérielles, elle nie également ses responsabilités régionales. Elle est ministre déléguée à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique, aux Saines habitudes de vie et à la Réadaptation, mais elle est carrément invisible dans ce dossier. La moindre des choses qu’elle aurait dû faire, c’est de parler au nom de sa région et de faire avancer les choses. Actuellement, ce sont les parents des régions qui payent pour son inaction. C’est inacceptable», conclut Guy Leclair.
