Jean-François Prévost-Rouselle, 24 ans, vient d’être condamné à purger une peine de huit mois de détention, à purger de façon concurrente à sa sentence en cours. L’homme s’est reconnu coupable de deux délits, le mardi 29 mars au palais de justice de Valleyfield.
Le résident de Châteauguay a enregistré un plaidoyer de culpabilité pour deux vols par effraction commis en 2012 dans une résidence de Sainte-Barbe et en 2015 dans une résidence de Sainte-Martine. Les deux crimes ont été reliés à Jean-François Prévost-Rouselle au moyen de tests de concordance d’ADN.
Le Châteauguois était déjà détenu pour une peine de 25 mois de détention, en marge d’une introduction par effraction survenue le 14 avril 2015 dans une résidence de Léry.
Il avait été arrêté par les policiers du Service de police de Châteauguay la journée même de son crime, lors de l’interception de son véhicule à Mercier, pour une infraction au Code de la route. Lors de la vérification, les agents ont été en mesure de relier les trois occupants du véhicule à ce crime. D’ailleurs, plusieurs objets rapportés volés, dont des bijoux, des appareils électroniques ainsi que des stupéfiants ont été retrouvés dans le véhicule intercepté.
Trahis par son ADN
Gardé en détention, Jean-François Prévost-Rouselle a été de nouveau accusé pour une infraction similaire. Lors d’un vol par effraction survenu en avril 2012 dans une résidence du chemin Bord de l’eau à Sainte-Barbe, les policiers ont trouvé sur place un mégot de cigarette qu’ils ont gardé pour faire un test d’ADN.
Comme Prévost-Rouselle a dû remettre un échantillon d’ADN, lorsqu’il a été arrêté en avril 2015, la banque de données a démontré une concordance et de nouvelles accusations ont été déposées. L’accusé a aussi reconnu sa culpabilité dans un vol survenu à Sainte-Martine en avril 2015.
Devant les faits, le juge Marleau a condamné Jean-François Prévost-Rouselle à huit mois de détention qui seront purgés de façon concurrente à sa peine de 25 mois. De plus, l’homme devra respecter une période de probation d’une année lors de sa remise en liberté. Il devra également ne plus jamais avoir d’arme à feu en sa possession pour le reste de ses jours.
