Stéphane Leduc, résident de Salaberry-de-Valleyfield vient d’être condamné à une peine d’un an avec sursis ainsi qu’à une période de probation de la même durée après avoir reconnu sa culpabilité en lien avec un voie de fait commis sur son amie de cœur.
Lors de la comparution de l’homme de 43 ans, dont le parcours criminel est bien garni, il a été possible d’apprendre qu’il s’en est pris à sa conjointe le lundi 18 juillet, lorsque celle-ci a refusé ses avances sexuelles. Stéphane Leduc a frappé son amie de cœur au visage et a essayé de l’étrangler.
Dans le box des accusés, Leduc, menottes aux mains, a tenu à prendre la parole à la suite de l’exposition des faits par la procureure Catherine Sheitoyan. «J’ai perdu la femme que j’aime à cause de ce que j’ai fait, dit l’accusé en direction de la juge Marie-Chantale Doucet. Je regrette. Je ne comprends pas ce qui est arrivé. Je vais aller chercher de l’aide.»
Avant de prononcer la sentence, la magistrate a précisé que rien ne peut excuser le geste commis. «Frapper au visage sa conjointe est très grave. Je vous conseille vraiment de consulter comme vous en faites la mention.»
En plus d’avoir été condamné à une peine d’un an avec sursis et à une période équivalente de probation avec suivi, Stéphane Leduc ne pourra en aucun temps posséder une arme pour les 10 prochaines années.
