Le prochain adversaire de Francis Lafrenière, l’Américain Marcus Willis assure qu’il vient boxer au Québec pour une seule raison. Devenir champion WBO NABO des poids moyens et champion IBF International des poids moyens.
Rejoint à sa résidence de Fort Myers en Floride, Willis informe que son camp d’entrainement se déroule à merveille en vue du combat qui aura lieu le vendredi 24 février au Centre Vidéotron de Québec.
«Même si l’enjeu est important, je ne fais pas un camp d’entrainement différent de ceux que je fais habituellement, dit celui qui porte le sobriquet de Magic. Je repousse toujours mes limites lors de mes préparations. Je ne néglige rien. Je sais ce que j’ai à faire et je le fais.»
Une seule chose est différente et ce, Marcus «Magic» Willis le sait très bien. Son adversaire Francis Lafrenière pourra compter sur les encouragements de milliers de spectateurs. «En vérité, lorsque je boxe, je n’entends pas les spectateurs. Je suis très concentré. Cela ne m’intimide aucunement que la foule soit nombreuse et supporte en majorité Francis Lafrenière. J’ai déjà boxé à Atlantic City et à Las Vegas. La pression, je gère cela très bien.»
Afin de peaufiner sa stratégie, celui qui dirige un centre d’entrainement et de boxe à Fort Myers en Floride confirme qu’il a visionné quelques combats de Francis Lafrenière. «De ce que j’ai vu, je sais que je peux le battre. En fait, je vais le battre. Je vais tout donner ce que j’ai. Ce ne sera peut-être pas facile, mais à la fin du combat, je serai le vainqueur et le nouveau champion», assure de façon convaincue le boxeur de 30 ans.
Finalement, Marcus Willis jure qu’il est un boxeur qui peut surprendre. Il explique qu’il fera un combat intelligent et qu’il respectera son plan de match. «Si l’occasion de passer le KO à Francis Lafrenière se présente, je n’hésiterai pas à le faire, mais ce qui compte le plus pour moi c’est la victoire. Je sais que pendant le combat j’aurai sûrement des ajustements à apporter en fonction de son style, mais je serai préparé en conséquence et je ne crois pas être surpris.»
