Critiquée et interpelée de toutes parts vendredi et au cours de la fin de semaine, la députée de Soulanges Marilyne Picard garde le cap malgré tout et demeure convaincue que le projet de l’hôpital de Vaudreuil-Soulanges n’est pas retardé.  

« Nous en sommes au même point où nous étions. Nous sommes seulement en train de regarder d’autres possibilités quant à un terrain qui conviendrait. Nous sommes en mode solution et des gens travaillent là-dessus depuis le début de la fin de semaine et ce n’est pas terminé. Ça ne touche en rien à la planification technique, malgré tout ce qui a été répandu comme discussions au cours de la fin de semaine », explique Marilyne Picard, quelques jours après la tempête soulevée par l’annonce de la CMM de refuser le terrain choisi pour construire le futur centre hospitalier dans Vaudreuil-Soulanges.

« Nous allons accélérer le processus et personne ne revient sur ses promesses. Au contraire, la priorité est de maintenir le délai annoncé. Nous en avons fait un engagement ferme. Nous voulons le faire dans un premier mandat. Et contrairement aux libéraux, nous allons acheter le terrain pour nous assurer que le processus suive son cours », dit celle qui n’était pas réjouie de l’annonce sortie vendredi.

Maintenant elle multiplie les rencontres et prévoit s’asseoir sous peu avec la MRC pour prouver à tous que le projet est toujours sur les rails.

Le préfet propose des solutions

Patrick Bousez, qui agit dans ce dossier en son rôle de préfet de la MRC, était en colère cette fin de semaine. Mardi, il avait pris le temps de peser ses propos. « S’il y a une décision de prise, il y a des gens qui doivent livrer les informations. J’aimerais bien qu’on m’explique pourquoi mon plan ne tient pas », explique celui qui est également maire de Rivière-Beaudette et qui était surtout déçu de l’avoir appris cavalièrement en étant mis devant les faits.

Il évoque également une possible rencontre cette semaine, mais parle d’un dossier qui est maintenant au stade politique. « Il y a des solutions s’ils veulent aller plus vite. Ça se fait, c’est le gouvernement. Soit qu’ils fassent un troisième décret, ça simplifierait les choses, ou bien qu’ils adoptent une loi spéciale. Et ça s’est déjà fait dans d’autres dossiers », a conclu celui qui avait peu de temps à accorder aux médias parce qu’il devait parler avec le ministère.