Une entreprise privée, Gestion Nauti-Cités, s’est vu confier la gestion des activités de la Marina Valleyfield et des quais d’amarrage installés dans le vieux canal et dans la baie Saint-François pour une période de 5 ans plus trois années d’option.

Le conseil municipal lui a accordé à cet effet un contrat de service de 239 739,67 $ à son assemblée du 18 novembre.

Gestion Nauti-Cités assurait déjà depuis 2024 un mandat d’accompagnement à la direction de la Marina Valleyfield, après que la Ville ait décidé de rompre l’entente intervenue trois ans plus tôt avec l’organisme Marina Valleyfield.

Par cette nouvelle entente, la Ville confie au gestionnaire divers mandats, comme l’installation et désinstallation des quais dans six parcs municipaux (parc Cardinal, Pointe Bayard, Parc de Iles, entre autres), un soutien opérationnel dans le cadre des régates et lors du triathlon, de même qu’une banque d’heures pour réparation de quais qui nécessite des interventions à partir de l’eau

Redevances

Par ailleurs, selon l’entente de gestion convenue avec Gestion Nauti-Cités, ce dernier devra verser à la Ville des redevances annuelles.

Selon le maire Miguel Lemieux, celles-ci comprennent un montant de base de 375 000 $. L’entreprise devra aussi assumer les montants de taxes municipales, de la Voie maritime, de même que tout ce qui touche les travaux d’entretien et de mise à niveau des infrastructures du site (berges, quais, système électrique, bâtiments, etc).
«L’objectif est que 100% des dépenses liées à la marina soient assumées par la marina», résume le maire.

Gestion Nauti-Cités possède une longue expérience dans la gestion de marinas au Québec. Son propriétaire Sylvain Deschamps a notamment vu à la gestion des Yacht Club de Montréal et Trois-Rivières, le marina de Grand-Mère, de même que la marina de Lachine (jusqu’en 2020).

Hausses pour les plaisanciers ?

Les diverses responsabilités confiées au nouveau gestionnaire soulève la question des revenus qu’il devra générer pour remplir son mandat et réaliser des profits. Est-ce à dire que ce sont les plaisanciers qui écoperont de ce nouveau mode de gestion ?

Questionné à ce sujet, le maire Lemieux a rappelé que le gestionnaire pourra avoir recours à divers moyens pour assurer des revenus, autres que les revenus de location des places à quai. « Il y a du développement à faire… ils auront tout intérêt à trouver des façons de faire pour avoir d’autres revenus. »

Nous avons tenté en vain de rejoindre le dirigeant de Gestion Nauti-Cités pour connaître ses intentions. Sur sa page Facebook, l’administrateur indique qu’il est entré en contact avec les membres saisonniers pour le renouvellement de leur contrat.