Une trentaine de citoyens ont assisté le 15 octobre à Valleyfield, à la consultation publique de la MRC de Beauharnois-Salaberry portant sur la mise à jour du Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) 2016-2020.

Le public présent à la consultation a eu droit à une formule s’inspirant de l’émission Tout le monde en parle. La thématique reflétait d’ailleurs le créneau choisi: «Faut qu’on en parle».

L’animateur de la soirée, Paul Sauvé, était accompagné d’Alexandre Daneau, propriétaire de la Patate Mallette de Beauharnois, qui agissait à titre de coanimateur ou plus précisément de «Fou du roi».

L’objectif du nouveau Plan de gestion des matières résiduelles est de mettre en place une série de mesures visant à atteindre d’ici 2020, la cible gouvernementale de 700 kg/habitant de matières résiduelles produites annuellement, tout secteur confondu. Actuellement, la quantité de matières résiduelles produites sur le territoire de la MRC atteint 953 kg/habitant.

Tout au long de la soirée, plusieurs invités provenant de différents secteurs de la communauté ont échangé et émis leurs opinions sur le futur PGMR en lien avec cinq thèmes majeurs.

Parmi les invités qui ont défilé devant le public, on remarque Patrice Lemieux, de la MRC de Beauharnois-Salaberry, Denis Lapointe, maire de Salaberry-de-Valleyfield, Maude Laberge, mairesse de Sainte-Martine, Maggy Hinse, de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, Erin O’Hare, directrice générale du Comité ZIP du Haut-Saint-Laurent, Pierre Tardif, directeur général de BioM (biométhanisation), Stéphane Lacas, du IGA Lacas, Marc Rémillard, du Collège de Valleyfield et Louis-Philippe Boucher, citoyen campivallensien.

Fait à noter, la Ville de Beauharnois n’est pas incluse dans le PGMR puisqu’elle fait partie de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).

Bac brun

Lors de cette soirée, il a été question du bac brun qui devrait faire son apparition prochainement dans les foyers du territoire de la MRC de Beauharnois-Salaberry. En ce moment, 50 % des déchets jetés à la poubelle représente des matières organiques qui pourraient faire partie du bac brun.

En fait, la région accuse un retard dans ce domaine. Depuis près d’une décennie, plusieurs villes québécoises ont emboîté le pas avec les bacs bruns, notamment Sherbrooke, Magog, Drummondville, Victoriaville, Saint-Hyacinthe et Gatineau.

D’autre part, la mise en œuvre du Plan de gestion des matières résiduelles prévoit 67 actions concrètes à réaliser entre 2016 et 2020. Le coût de la mise en place du programme s’élève à 21,5 millions $ sur cinq ans.

«Nous avons un rôle à jouer dans la sauvegarde de notre planète. Il y a un coût et un effort à faire au niveau de la population», souligne Denis Lapointe.

Les gens qui voudraient en savoir davantage sur le contenu du PGMR 2016-2010 peuvent consulter le document sommaire du projet sur le site Internet de la MRC de Beauharnois-Salaberry (www.mrcbeauharnois-salaberry.com).

Enfin, une autre assemblée de consultation publique aura lieu le 29 octobre au restaurant Le Reggiano de Sainte-Martine à compter de 19 h.