Trois ans après l’acquisition d’un terrain sur la route 132 en bordure du lac Saint-François, la construction d’une nouvelle caserne d’incendie se fait toujours attendre à Sainte-Barbe.
Le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) pose une série d’exigences pour la réalisation d’un tel projet et la dernière demande est plutôt étonnante. La Municipalité barberivaine doit commander une étude pour déterminer si l’emplacement retenu cache un potentiel archéologique. Une firme spécialisée sera embauchée dans les prochaines semaines afin d’exécuter ce mandat.
«La plupart des municipalités doivent maintenant se conformer à cet avis de respect du patrimoine archéologique», a indiqué la mairesse de Sainte-Barbe, Louise Lebrun. Au cours des dernières années, ces travaux ont nécessité des coûts variant entre 700 $ et 7000 $ ailleurs au Québec.
L’administration municipale espère être en mesure de choisir une firme d’archéologie avant l’assemblée mensuelle du mois de février afin que cette étude soit enclenchée le plus tôt possible. En décembre, le conseil municipal a fait de la construction du poste d’incendie une priorité. «Le dossier est sur la bonne voie mais après 3 ans de procédures, le projet doit se concrétiser en 2017», a assuré Mme Lebrun.
Les installations actuelles du Service d’incendie, situées au 470, chemin de l’Église, ne répondent plus aux besoins réels.
Vitesse excessive
Parmi les autres points abordés par les élus au conseil municipal, une demande a été formulée au ministère des Transports en lien avec la vitesse excessive sur la route 132 pour la portion située entre les adresses civiques 455 à 697. Afin de diminuer la vitesse des automobilistes, la Municipalité voudrait peindre sur le pavé la vitesse limite de 70 km/h à tous les demi-kilomètres dans ce segment de la route 132.
