Pour une deuxième année consécutive, les officiels positionnés dans la Tour des Régates n’auront pas accès à une passerelle lors de la 78e édition de l’événement motonautique qui se tiendra à Salaberry-de-Valleyfield, les 15, 16 et 17 juillet prochain.

L’an dernier, afin de ne pas affecter le point de vue des spectateurs assis dans les nouvelles estrades individuelles, les organisateurs avaient décidé d’enlever la passerelle reliée à la Tour des Régates depuis son inauguration en 1985. Or, tout indique qu’il faudra attendre au moins deux ans avant que des modifications soient apportées à la structure de béton.

Le Journal Saint-François a appris qu’un projet visant à restaurer la tour est étudiée en prévision des 80e Régates de Valleyfield qui auront lieu en 2017. Ces travaux seraient réalisés dans le cadre de la réhabilitation des berges de la baie Saint-François.

«C’est certain qu’on va toucher à la Tour des Régates, qui a besoin d’être retapée», reconnaît le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Denis Lapointe. Une présentation a été faite récemment à la Commission  de la vie communautaire, qui a le dossier entre les mains. «Les ingénieurs de la Ville vont travaillent là-dessus», de signifier le premier magistrat, tout en soulignant que la Tour sera dotée d’un nouvel éclairage.

Le conseiller municipal Jean-Marc Rochon, qui préside ladite commission, a confirmé que la Ville a donné un mandat à l’ingénieur retraité Jacques Duval pour la refonte des berges. Agissait à titre de consultant indépendant, M. Duval a déposé son rapport aux autorités municipales.

Lors de la construction initiale, la Tour des Régates comportait trois étages de béton et l’ajout d’un 4e palier en bois avait été nécessaire pour répondre aux besoins.

Les échéanciers et les coûts ne sont pas encore connus mais il ne fait pas de doute que l’usure de trois décennies a fait son œuvre. D’ailleurs, le toit de la rotonde adjacente à la Tour des Régates est actuellement dans un état douteux. Quant au Club nautique qui se trouve à proximité de la Tour, inutile de dire qu’une réhabilitation du bâtiment longiligne s’avère impératif en raison de la désuétude des lieux.