Au début de 2023, Kevin Boulanger pesait 312 livres. Au lendemain de la période des fêtes, il a décidé qu’il en avait assez et a entrepris une démarche qui lui a permis de remporter un 1er prix lors d’une compétition de culturisme en octobre dernier.
Inscrit à une compétition de l’International Drug Free Athletics (IDFA) présentée à Montréal, le jeune homme de 22 ans a remporté le premier prix de la catégorie Transformation.
Un accomplissement dont il est extrêmement fier mais qui découle d’un long cheminement tant physique que personnel, parsemé d’efforts, d’échecs et de réussite.
Car, il y a à peine deux ans, le jeune Campivallensien n’était pas le même individu. «Je vivais beaucoup d’anxiété, alors je mangeais mes émotions, raconte-t-il. Comme je travaillais et que je gagnais de l’argent, je pouvais me payer plein de malbouffe. Il m’arrivait même de me lever en plein nuit avec une rage de bouffe.»
Un rythme de vie, une paresse qui l’avait mené à un poids de plus de 300 livres, mais qui lui nuisait à plusieurs égards.
«J’ai allumé en faisant plusieurs constats, dit-il. Au travail, j’avais de la difficulté à monter dans une échelle. Le linge que j’achetais me pétait sur le dos, je devais aller chez Maximus pour trouver des vêtements…»

Entraînement et alimentation
Kevin Boulanger a entrepris un long parcours de réhabilitation de lui-même, orienté principalement sur un programme d’entrainement et un plan nutritionnel sévère. Devenu un régulier chez Excel Gym, avec l’aide de son coach Mahel Mercier, il a franchi les étapes une à une.
«Ça été long parce que c’est arrivé à quelques reprises que je l’ai échappé, admet-il. Mais depuis un an je prends vraiment ça au sérieux.»
Au point où, en août dernier, alors qu’il faisait pencher la balance à 212 livres, il s’est donné le défi de participer à la compétition de l’IDFA. Deux mois plus tard, à 179 livres, il entendait prononcer son nom, sur scène, pour le 1er prix de la catégorie Transformation.

Pour le jeune homme, il ‘agit d’une victoire personnelle mais aussi une source d’inspiration qu’il souhaite transmettre à d’autres.
C’est ainsi qu’il est lui aussi devenu coach d’entraînement en mettant sur pied son service MMFIT Athletics, dans le but, dit-il, «d’aider d’autres personnes qui vivent le même pattern que moi et leur démontrer qu’il n’est jamais trop tard pour se remettre en forme.»
Ce nouveau défi l’incite à poursuivre sa propre démarche personnelle et physique et entrevoir d’autres compétitions de culturisme, tel que la Push Natural Classic qui sera de retour à Salaberry-de-Valleyfield en avril prochain.

