Les résidents du quartier Notre-Dame-du-Sourire à Salaberry-de-Valleyfield peuvent maintenant profiter d’un accès routier hors pair après avoir été privés d’un pied-à-terre direct pendant plus de 9 mois.
Le nouveau pont Masson, construit au-dessus de la rivière Saint-Charles à un coût frôlant 1,8 million $, a été ouvert à la circulation routière le 1er septembre. L’érection de la nouvelle structure moderne aura nécessité des investissements dépassant par plus du double les estimations préliminaires (850 000 $) faites au début de l’année.
Le pont d’une longueur de quelques dizaines de mètres comprend désormais deux accotements d’un mètre chacun et un trottoir, qui s’ajoutent aux deux voies mesurant 3 mètres de largeur. La Ville de Salaberry-de-Valleyfield paye le montant excédentaire de 218 000 $ lié à l’aménagement des trottoirs.
L’entrepreneur général «Gelco Construction», plus bas soumissionnaire conforme à la suite de l’appel d’offres, a réalisé les travaux à un coût avoisinant 1,4 million $.
La patience a donc été récompensée pour les occupants de la presqu’île appelée Notre-Dame-du-Sourire. En décembre dernier, une inspection du vétuste lien inter-rive par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports avait mené à sa fermeture par mesure préventive. Déjà, en 2013, une restriction de charge établie à 5 tonnes avait été décrétée après une évaluation structurale.
Le chantier de construction s’est mis en branle le 6 février et les travaux, prévus jusqu’en juillet, se sont prolongés pendant deux mois de plus jusqu’à la réouverture, le 1er septembre. Depuis ce temps, les usagers de la route ne sont plus forcés d’emprunter le chemin de détour via la route 132, le boulevard Hébert et la rue Léger.
