Le mois dernier, CAA-Québec a divulgué son palmarès des 12 pires routes de la province pour l’année 2015 et la région du Suroît n’est pas épargnée dans ce sondage menée auprès de la population puisque le chemin de la Rivière-Châteauguay à Ormstown vient au 8e rang dans ce bilan.

C’est inspiré de ce constat et de l’état lamentable de certaines artères à Salaberry-de-Valleyfield que Le Journal publie dans la présente édition le «Top 5» des rues les plus délabrées sur le territoire campivallensien. Même si l’opération nid-de-poule annuelle a déjà été mise à exécution par les employés municipaux ce printemps, plusieurs rues ressemblent toujours à des champs de bataille. A la lumière d’une brève tournée effectuée par Le Journal, les automobilistes doivent s’aventurer à leurs risques et périls à de nombreux endroits

Boulevard du Havre: Le titre de la pire artère du réseau routier local revient sans équivoque au boulevard du Havre. Dans la portion située entre les rues Fabre et Saint-Charles, de nombreux trous et fissures lézardées forcent les conducteurs à faire du slalom pour éviter les bris de suspension et les crevaisons. A la proximité de la rue Holt, on y retrouve des longues herbes sur plusieurs dizaines de mètres en bordure des trottoirs. Certains ont lancé en dérision qu’il s’agit possiblement d’une nouvelle zone de protection pour la faune… ou encore d’un terre-plein.

Brunet: Sur la rue Brunet près de l’intersection Fabre dans le secteur Saint-Eugène, de véritables «nids d’autruche» sont à contourner. Une des cavités est tellement profonde qu’un enjoliveur de roue y a été enfoncé pour remplir le trou à proximité de l’entrée de l’usine Silicates National.

Chemin Larocque: Depuis la mise en service de la nouvelle configuration à l’intersection autoroute 530/boulevard Gérard-Cadieux, les automobilistes en provenance de la rue Jacques-Cartier doivent emprunter une bretelle du chemin Larocque pour rejoindre cette artère. Ce segment de rue est dans un état pitoyable et bonne chance à ceux qui doivent s’y aventurer.

Nicolas: Dans le secteur Grande-Ile, quelques sections de la rue Nicolas ne sont pas à recommander. Plusieurs cyclistes sillonnent cette artère pour faire le lien entre l’ancienne municipalité de Grande-Ile et le secteur Bellerive de Salaberry-de-Valleyfield. Le danger de crochir une roue guette les pédaleurs.

Potvin: Du côté de Saint-Timothée, gare à ceux qui circulent sur la rue Potvin non loin du boulevard Hébert. Une vraie «patate chaude» pour les clients du restaurant Lafleur qui veulent accéder au stationnement avec leur véhicule.

Le Journal aurait pu facilement dresser un «Top 10» des rues en mauvais état. Le boulevard Quevillon, la rue Dufferin près de l’intersection Fabre, la rue Saint-Jean Baptiste à deux pas des bureaux du Journal, la rue Saint-Philippe, ainsi que d’autres segments du boulevard du Havre et de la rue Fabre devraient faire l’objet d’un repavage.