Les planètes semblent aligner pour Yan Beaupré cet été. Rapide et constant, le F-36 Yancy a rapidement pris les commandes du classement en Formule 2500. Le pilote attribue le succès à son équipe qui le force à se dépasser.
«J’ai une équipe formidable avec de nouveaux membres clefs qui se donnent à 300 %, indique Beaupré. Il m’amène à me surpasser. »
Du groupe, Jeff Richards, multiple champion de course, dont la voix est celle qu’il entend lors des courses. «Il est mes yeux et mes oreilles, littéralement, explique le pilote. Sans lui, je n’irais probablement plus aux courses. Le bateau c’est une chose, mais il m’a tellement fait évoluer. »
Un autre membre capital est Scott Myers. Motoriste et ancien propriétaire de l’embarcation, c’est de la côte ouest américaine plus souvent qu’autrement qu’il participe aux succès de l’équipe. «C’est fou ce qu’on peut faire sur Facetime, rigole Beaupré. Il scrute toutes les vidéos des courses pour voir le comportement du bateau et offrir ses conseils. »
Du coude à coude
À Brockville, Beaupré a été déclaré vainqueur au cumulatif des performances. Les vents ont empêché la tenue de la finale et, par le fait même, de la suite des hostilités entre lui et Doug Rapp II du F-79 Bad Influence.
Après quatre week-ends de courses, ils sont les deux seuls pilotes à avoir accumulé plus de 200 points. Seulement 20 points les séparent.
«Ça va jouer serré à Valleyfield soutient Beaupré. Les corridors intérieurs seront avantageux et ceux de Valleyfield sont quand même pas pire pour la Formule 2500. »
La flotte de cette classe devrait compter sur des rivaux de taille. À Donald Leduc, double champion en titre dans le F-1 Cannonball, s’ajouteront Gene DeFalco du F-80 On the Edge et Bobby Kennedy du F-9 Rewinder. «Ce sont tous des bateaux rapides, mais j’ai commencé à faire ma place», dit-il avec assurance.
Confiant, Beaupré qualifie Valleyfield de week-end de courses comme un autre. La baie Saint-François ne lui a jamais fait de cadeau. Donc si l’occasion se présente, l’embarcation rouge, blanche et noire pointera les pontons devant. «Je n’ai jamais connu ça un podium ici, mentionne Yan Beaupré. Si j’ai la chance d’y aller, je vais la prendre c’est sûr. »
