Les ambulanciers affiliés à la CSN dans la région du Suroît déclencheront la grève le samedi 18 février à minuit, tout en maintenant les services essentiels.
Les membres du Syndicat des paramédicaux et du préhospitalier de la Montérégie ont voté majoritairement en faveur d’un débrayage illimité, le 8 février. Le dépôt du mandat de grève doit être suivi d’un délai ouvrable de 10 jours pour analyse au Tribunal administratif du travail. Cette instance déterminera jusqu’où les ambulanciers du CÉTAM pourront aller dans l’application des services essentiels moindres.
«Les actions seront principalement d’ordre administratives», de signifier au Journal Saint-François le président syndical de la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie, Gaétan Dutil. «Des séances de conciliation sont prévues afin de spécifier les services essentiels à maintenir», devait-il ajouter.
Parmi les demandes soumises au Tribunal administratif du travail, mentionnons les heures de faction qui permettent aux syndiqués de faire 4 heures de piquetage et le refus de rédiger le formulaire en lien avec le transport des patients.
Les salaires, le régime de retraite et les horaires constituent les principaux points en litige dans la présente négociation. La CÉTAM regroupe 615 employés dont 20 à temps et une soixantaine à temps partiel sur le territoire du Suroît. Selon de contrat de travail en vigueur, les ambulanciers gagnent 20 $ l’heure dès l’embauche et le taux horaire s’établit à 32,75 $ au plafond des 14 échelons.
Dans la région du Haut-Saint-Laurent, les ambulanciers affiliés à la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier (FTQ) sont déjà en grève depuis le 19 janvier tout en assurant les services essentiels.
