Plusieurs disent qu’il n’est jamais trop tard pour réaliser ses rêves. C’est ce qu’a fait Chantal Routhier en décidant de publier, à l’aube de la soixantaine, un premier roman, «Fanny», qui combine une part de réalité et de fiction.
Fanny, c’est l’histoire d’amour entre une écrivaine et son ami Abel, un itinérant aux prises avec de sérieux problèmes de toxicomanie. Un amour dont elle persiste à garder la flamme, malgré les pressions de ses proches.
C’est que, malgré ses défauts, Abel demeure pour elle un être doux, tendre et sensible, qui contribue à remplir un certain vide qu’elle-même connaît à certains égards. «J’avais beaucoup de mal à vivre les mauvaises choses qu’on disait à propos de mon ami», dit-elle pour expliquer sa volonté de réaliser son projet littéraire.
Chantal Routhier ne s’en cache pas, elle assume sa bipolarité, elle qui s’est impliquée en de nombreuses occasions dans des activités visant à améliorer la condition des personnes de la région vivant des troubles de santé mentale.
Aussi, c’est grâce aux contributions de de fidèles amis et donateurs qu’elle a pu finalement réaliser son rêve en 159 pages.
Son roman publié à compte d’auteur est néanmoins disponible à quelques endroits, comme la Librairie Boyer, au MUSO, à la librairie Côté Gauche, ainsi qu’à la COOP étudiante du Collège de Valleyfield.

