Martin Scotto n’est plus à l’emploi des Centre sportifs de Salaberry-de-Valleyfield. En poste depuis 8 ans, il a quitté ses fonctions de directeur général au cours du week-end.
La décision a été prise d’un commun accord avec le conseil d’administration de la corporation présidée par Michel Rochefort. Deux ans après le retour des Braves de Valleyfield dans la Ligue Junior AAA du Québec, Martin Scotto souhaite maintenant relever de nouveaux défis professionnels.
Dans un communiqué émis les Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield, on souligne sa participation à de nombreux projets porteurs pour le sport campivallensien. Martin Scotto a notamment contribué à la renaissance du hockey junior AAA à Salaberry-de-Valleyfield et aux importants travaux de l’aréna Salaberry. «Un projet-héritage qui se chiffrait à 10 millions $, tout juste avant la 46e Finale des Jeux du Québec en 2011», rappelle-t-on.
La direction générale par intérim sera assurée par Chantal Barrette, qui occupe le poste de directrice administrative depuis plusieurs années. «Il y aura possiblement une restructuration de l’organigramme de la corporation dans les prochains mois», a indiqué au Journal Saint-François le trésorier de l’organisme sans but lucratif, Jean Laberge.
Parmi les scénarios envisagés, Chantal Barrette serait confirmée au poste de directrice générale alors les Centres sportifs pourraient embaucher un contremaître pour voir aux opérations des arénas.
Par ailleurs, la direction des Centres sportifs a tenu à spécifier que le départ de Martin Scotto n’avait aucun lien avec sa situation personnelle. Le Journal Saint-François a pu apprendre que M. Scotto doit faire face à des accusations en Justice.
Aucun impact sur les Braves
La corporation des Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield a vu le jour en 2006 à la suite de la fusion entre le Centre sportif de Saint-Timothée Inc. et le Centre civique de Valleyfield Inc. Ces organismes avaient été créés au début des années 1980 pour offrir des services de glace aux jeunes patineurs et hockeyeurs au meilleur coût possible.
Selon le trésorier de la corporation, Jean Laberge, le départ de Martin Scotto n’aura pas d’impact sur les Braves Junior AAA qui sont la propriété des Centres sportifs. «Les assistances sont à la hausse et les chiffres sont encourageants tout comme les performances de l’équipe. Si on fait deux séries, c’est certain qu’on va continuer», de formuler M. Laberge.
L’entente de trois ans entre les Centres sportifs et les Braves vient à échéance le printemps prochain. Les propriétaires du club junior ont jusqu’au 1er juin 2017 pour faire connaître leurs intentions à la Ligue de hockey Junior AAA du Québec quant à un retour dans le circuit.
