Québec octroie une aide financière non remboursable de 1,3 M$ à la municipalité de Sainte-Barbe afin de faciliter la construction d’une nouvelle caserne de pompiers. Les travaux devraient se mettre en branle dans les prochains jours.

L’atmosphère était à la fête au centre communautaire de Sainte-Barbe le jeudi 5 avril. Élus municipaux, architectes, ingénieurs et pompiers étaient réunis afin d’assister à l’annonce faite par le député d’Huntingdon et ministre délégué Stéphane Billette, concernant l’aide financière de Québec représentant 65 % du coût estimé de la future construction.

Refusé dans un premier temps par le gouvernement, Stéphane Billette confesse qu’il a travaillé de façon significative afin que le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire et ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, donne son aval au financement du projet.

«Je suis fier de ce soutien financier qui permettra d’assurer la continuité des services au bénéfice des citoyens de Sainte-Barbe et des environs, mentionne M. Billette. Il ne faut pas voir la somme comme une dépense, mais bel et bien comme un investissement. Lorsqu’il est question d’intervention, chaque minute peut faire une différence. Avec la nouvelle caserne, les pompiers de Sainte-Barbe seront beaucoup mieux outillés.»

La future construction sera érigée sur la route 132. La maquette présentée permet de constater que le bâtiment sera doté de quatre portes afin que les camions soient désormais stationnés à l’intérieur.

La nouvelle caserne permettra de combler un besoin en matière d’espace et assurera la pérennité des services municipaux dans un environnement sécuritaire pour les employés. «La caserne actuelle a 40 ans, informe la mairesse de Sainte-Barbe Louise Lebrun. Présentement, le bâtiment a des infiltrations d’eau et sa superficie est tellement anémique qu’il n’y a pas suffisamment de place pour stationner les véhicules d’intervention.»

Une communauté derrière sa caserne

Le projet de construire une nouvelle caserne d’incendie à Sainte-Barbe en est un qui a déjà retenu l’attention. D’ailleurs un référendum a été nécessaire en septembre 2017 afin que les citoyens puissent s’exprimer sur le sujet. L’exercice démocratique a suscité la participation de 351 des 1229 électeurs éligibles à voter et 74,5% d’entre eux y ont donné leur appui.

Le résultat sera transmis au ministère des Affaires municipales (MAMOT) afin de confirmer le règlement d’emprunt et du même coup la subvention couvrant 65% de la facture des coûts rattachés à la réalisation de ce projet.

« Les contribuables assumeront le reste de la facture. Elle sera répartie à la hauteur de 28,15 $ par propriété par année pour les 20 prochaines», conclut Mme Lebrun.