Un citoyen qui réside dans le secteur du CHSLD Dr Aimé-Leduc à Salaberry-de-Valleyfield déplore la nouvelle politique de stationnement de l’établissement de santé qui exige que les employés paient 4.25 $ par semaine pour une case de stationnement. Selon lui, plusieurs employés prennent d’assaut les rues du voisinage et il est désormais impossible de se garer devant chez lui.
Domicilié sur la rue Saint-Joseph, Pierre Baron a constaté récemment que sa rue, et celles de son voisinage étaient étrangement achalandées. «Au départ, j’ai cru que c’était les étudiants du collège, raconte M. Baron. Par contre, c’est tout de même à une bonne distance. En regardant attentivement, j’ai réalisé que c’était des gens qui travaillent au CHSLD Dr Aimé-Leduc. Depuis quelque temps, les employés du centre doivent payer pour se stationner à leur lieu de travail donc, ils se stationnent dans les rues avoisinantes à l’établissement.»
Pierre Baron dit avoir tenté de communiquer avec la direction du CHSLD afin de la sensibiliser sur les impacts de la nouvelle mesure. «Je n’ai pas réussi à parler à la direction, confirme-t-il. Cependant, j’ai jasé avec des travailleurs qui m’ont informé que le centre tentait de mettre de la pression sur la Ville de Salaberry-de-Valleyfield afin que la signalisation soit changée pour un temps alloué de 90 minutes afin de forcer les travailleurs à s’acheter une vignette de stationnement du CHSLD.»
Toujours selon M. Baron, cette solution ne serait pas mieux que la problématique actuelle. Cela empêcherait les résidents de se stationner devant leur résidence. «Présentement, lorsque nous avons des visiteurs, ils doivent laisser leur véhicule à deux coins de rue. Ça c’est s’il y a de la place. Si c’est un 90 minutes, ça sera encore pire, les gens qui viennent nous visiter pourraient recevoir des contraventions. La meilleure chose serait que la Ville ait recours à un système de vignettes comme c’est le cas à Montréal. Je pourrais donc laisser mon véhicule dans la rue et permettre à mes visiteurs d’utiliser mon stationnement», expose M. Baron.
Le citoyen se dit sensible à la cause des travailleurs du centre Dr Aimé-Leduc. Il dit trouver particulier que les gens doivent payer pour travailler. «C’est évident que ce n’est pas plaisant pour eux, mais là, ça complique vraiment la réalité des gens qui vivent à proximité, fait valoir Pierre Baron. J’ai même appelé à la Ville pour faire une plainte . La dame m’a dit que ma rue et celles voisines étaient des rues où le stationnement était autorisé pour des périodes de huit heures. Que si je souhaitais formuler une plainte officielle que je devais remplir un formulaire. Le problème c’est que je l’ai déjà fait et ça n’a rien changé.»
De son côté, Jade St-Jean, conseillère-cadre aux communication au CISSSMO tient à démentir le fait que l’organisme aurait fait une demande à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield. «Il n’y a eu aucune demande de faite pour réduire le temps des stationnements à 90 minutes», de dire Mme St-Jean.
