Le maire sortant de Rivière-Beaudette, Patrick Bousez, souhaite poursuivre son engagement avec ses citoyens en tentant d’obtenir un troisième mandat lors de l’élection municipale de novembre prochain.

Même si Rivière-Beaudette ne compte que 2300 résidents, Patrick Bousez explique que la municipalité a le vent dans les voiles. «Chaque année, la municipalité émet près de 200 permis de construction, explique M. Bousez. De ce nombre, il y en a une quarantaine que c’est pour de la nouvelle construction. C’est dans les bons taux de développement pour la région de Soulanges.»

M. Bousez insiste sur un point qu’il juge important. «Par l’excellent travail des membres du conseil municipal, nous avons toujours réussi à nous maintenir la tête hors de l’eau, indique-t-il. Nous avons désormais un coussin et nous avons fait cela en gardant le taux de taxation très bas.»   

Dans le cadre de son récent mandat, Patrick Bousez n’a pas hésité à faire entendre son opinion auprès de la compagnie ferroviaire CN ainsi qu’envers Hydro-Québec. «Je crois que ça fait partie du travail d’un maire de faire respecter les citoyens, insiste le premier magistrat. C’est eux qui m’ont élu. Que ce soit pour l’état du passage à niveau ou pour le mauvais service d’Hydro-Québec lors des précipitations hivernales, je n’ai pas hésité à faire entendre la voix de Rivière-Beaudette. Ce n’est pas parce que nous sommes une petite municipalité que l’on va s’écraser.»

Dans le cadre d’un autre mandat, Patrick Bousez entend poursuivre l’amélioration des installations de Rivière-Beaudette. «Nous avons de beaux parcs, explique la maire sortant. Nous avons fait l’acquisition de plusieurs bâtiments. Nous disposons de 4 M de pieds carrés dans notre parc industriel. En faisant de la saine gestion, j’entends poursuivre les améliorations de l’offre de services à nos citoyens et j’aimerais développer l’aspect commercial de Rivière-Beaudette. De plus, le conseil travaille à développer de nouveaux projets domiciliaires. Pour concrétiser le tout, nous travaillons fort pour trouver une solution afin de densifier la population. Notre position géographique est favorable. Ça prend huit minutes pour se rendre à Salaberry-de-Valleyfield et 45 minutes pour être à Montréal.»  

Finalement, rien ne laisse présager que Patrick Bousez aura de l’opposition. «C’est peut-être que je fais un bon travail, lance-t-il à la blague. Sérieusement, si tu livres la marchandise, les citoyens le voient.»