En raison du haut niveau des eaux, la plage de Salaberry-de-Valleyfield n’a pas été ouverte jusqu’à présent en 2017. Cela représente un manque à gagner d’environ 200 000 $ dans les coffres de la Ville.

Il sera difficile de rattraper cette perte financière. Le directeur général de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, Pierre Chevrier, aborde le sujet en parlant d’une perte sèche. «À moins que le niveau d’eau baisse drastiquement, nous ne pourrons pas ouvrir, fait savoir M. Chevrier. Le niveau des Grands Lacs est encore 50 centimètres trop élevé. Peut-être parviendrons-nous à ouvrir à la fin août pour deux fins de semaine.»

Même s’il peut paraître sans risque de se baigner, le directeur général de la Ville explique que des tests ont été effectués. «Nous avons pensé rétrécir l’espace pour les baigneurs, mais même en procédant ainsi, c’était trop dangereux, confirme-t-il. Nous avons mis à l’eau certains objets et ils étaient emportés rapidement par le courant.» 

Les employés affectés à la plage de Salaberry-de-Valleyfield ont tout de même été en mesure de travailler lors de la période estivale. «Des travaux d’entretien ont eu lieu, indique M. Chevrier. Parfois, à cause de l’achalandage élevé, nous repoussons certains travaux. Comme ce n’est pas le cas cette année, il y a eu beaucoup de nettoyage de fait. Il n’y a pas eu de travaux majeurs toutefois. En ce qui a trait aux sauveteurs, ils ont été transférés au complexe aquatique situé au parc Delpha-Sauvé.»

En raison des conditions climatiques difficiles, Pierre Chevrier ne croit pas que la plage de Salaberry-de-Valleyfield aurait connu une bonne saison. «Lorsque les gens appellent pour s’informer sur la plage, nous les référons au complexe aquatique. Il y a eu une légère hausse de l’achalandage sans plus.» 

Si à la plage de Salaberry-de-Valleyfield la baignade est interdite, il en est tout autrement à la plage de Saint-Zotique. La directrice générale de l’endroit, Isabelle Valcourt, confirme que l’achalandage est similaire à 2016. «Ça a commencé lentement en raison de la météo, précise Mme Valcourt. Par contre, je peux affirmer que notre taux d’occupation sera similaire à l’an dernier. Il arrive quelques fois que les gens appellent pour savoir si la plage est ouverte ou fermée comme à Salaberry-de-Valleyfield.»