Au cours des prochains jours, les citoyens de Valleyfield et de Beauharnois qui seront touchés par l’arrêt de la livraison du courrier à domicile pourront faire connaître leurs préoccupations à Postes Canada.
Les résidents concernés vont recevoir une trousse d’information et un sondage. Ainsi, les 3474 adresses de Beauharnois et les 12 786 de Valleyfield pourront témoigner leurs priorités et leurs préférences quant aux boîtes postales communautaires.
Un procédé qui aidera Postes Canada à choisir des emplacements sécuritaires et adaptés pour ces boîtes mentionne Philippe Legault, gestionnaire des relations médias chez Postes Canada.
Les clients préoccupés quant à leur capacité d’accéder à leur boîte postale pourront tenter de trouver une solution qui répond à leurs besoins avec l’aide d’un spécialiste.
Sa consoeur Anick Losier s’est étendue davantage sur le processus mis en place. «Même si le sondage à l’air inoffensif, il donne des informations pertinentes sur notre planification. Il aide à cerner le voisinage. »
À partir des réponses, une ébauche est dessinée avec des emplacements potentiels pour ces boîtes. La municipalité à ensuite droit de regard sur ce premier jet. Lorsque les endroits sont arrêtés, Postes Canada va cogner aux portes des résidents concernés. «Dans 20 ou 40 % des cas on change ou on modifie ce qui avait été prévu», dit Mme Losier.
Toujours par voie de communiqué, M. Legault explique que la conversion de la livraison du courrier à domicile vers un mode de boîtes communautaires vise à assurer l’avenir du service postal. D’ici cinq ans, le tiers des adresses au Canada où le facteur va livrer le courrier sera desservi par une boîte communautaire.
«Comme les volumes de courrier continuent de diminuer, les changements que nous apportons sont nécessaires pour assurer l’avenir du service postal pour tous les Canadiens. Nous procédons, dans les collectivités touchées du pays, de manière réfléchie, en consultant les parties concernées et en respectant les lois qui régissent la prestation du service postal du Canada», écrit M. Legault.
Il ajoute que cette initiative ne fera pas perdre d’emploi. La réduction de l’effectif se fera en grande partie par attrition lorsque les employés prendront leur retraite.
