Les nids-de-poule ont fait place à des nids d’autruche dans plusieurs secteurs de Salaberry-de-Valleyfield. Du côté de la Ville, on explique sur son site internet qu’une équipe est à l’œuvre pour régler la situation.

Difficile de circuler dans certaines rues de Salaberry-de-Valleyfield sans avoir l’impression de s’entrainer pour une épreuve de slalom géant. Le redoux des derniers jours semble avoir déclenché la saison des nids-de-poule. Déjà qu’à certains endroits la chaussée était endommagée, désormais, il ne serait pas exagéré de dire : À vos risques et périls.

Il ne faut pas croire que l’opération de colmatage sera effectuée en une seule journée. Dans son communiqué, l’administration municipale fait savoir que le personnel est aussi accaparé par les bris d’aqueduc et par la surveillance des fossés et des puisards afin de prévenir toute inondation. Lorsque la situation sera moins problématique, la Ville assignera plus d’employés à la réparation des nids-de-poule.

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Sur la rue Jacques-Cartier à proximité de l’école de la Baie-Saint-François, la chaussé est dans un état de décrépitude avancée.

Si certaines réparations sont effectuées, il ne faut pas se surprendre si elles s’effritent en quelques jours. «Nous rappelons qu’en raison de la période de gel et de dégel, les réparations effectuées restent temporaires, viables de quelques heures à quelques jours. Il faut attendre le retour de la belle saison pour réparer les nids-de-poule de façon plus permanente», écrit la Ville de Salaberry-de-Valleyfield sur son site web.

Notons finalement que le Loi sur les cités et villes stipule via l’article 604.1 qu’une municipalité n’est pas responsable du préjudice causé par la présence d’un objet sur la chaussée ou sur une voie piétonnière ou cyclable. Elle n’est pas non plus responsable des dommages causés par l’état de la chaussée ou de la voie cyclable aux pneus ou au système de suspension d’un véhicule.