Simon Turcot effectue un 4e retour derrière le banc des Braves de Valleyfield. Pour l’homme de Melocheville, sa passion pour le hockey fait en sorte qu’il a répondu positivement à l’offre faite par l’équipe de hockey junior AAA.
Embauché par la direction des Braves le samedi 20 août, Simon Turcot agira à titre d’entraîneur adjoint à Jean-Philippe Hamel. Plus spécifiquement, celui qui a conduit l’équipe junior en finale de la Ligue junior AAA du Québec en 2011 s’occupera de la brigade défensive de l’équipe campivallensienne.
«J’ai de l’expérience dans ce domaine, confie Simon Turcot. J’ai occupé une fonction similaire avec Kahnawake et lorsque je me suis occupé du volet Sport-Étude.»
Il est évident que Simon Turcot amène avec lui une impressionnante feuille de route. Si un dicton affirme que «l’expérience ça ne s’achète pas», celui qui voit son retour avec les Braves comme une opportunité à saisir compte bien partager son bagage avec le reste du personnel d’entraîneurs.
«Je vais être consulté sur les décisions à prendre, mais, au final, c’est Jean-Philippe Hamel qui aura le dernier mot. C’est lui l’entraîneur en chef.»
Simon Turcot a reçu quelques appels des autres formations lors de la période estivale. Toutefois, rien ne l’intéressait. D’ailleurs, de son propre aveu, il ne croyait pas être derrière le banc d’une formation cette saison. «J’avais mis une croix sur le hockey. Je n’étais pas intéressé par les offres que j’ai reçues. Cependant, lorsque le directeur général des Braves, Stéphane Scotto, m’a démontré de l’intérêt, j’ai tendu l’oreille», raconte M. Turcot.
Si l’ex-entraîneur des Condors de Kahnawake, des Panthères de Saint-Jérôme et des Mustangs de Vaudreuil-Dorion se retrouve de nouveau derrière le banc des Braves de Valleyfield, c’est qu’il lui est possible de concilier vie professionnelle, vie familiale et passion pour le hockey.
«Ma femme est heureuse pour moi, assure Turcot. Elle sait que le hockey c’est ma passion. De plus, la distance entre la maison et l’aréna est minime. Ce n’est pas comme si je devais faire des centaines de kilomètres chaque jour.»
