Le 18 juillet dernier marquait mon 7e anniversaire de mariage. J’imagine que le dicton voulant que le temps passe rapidement est vrai lorsque nous sommes bien accompagnés. Il me semble que c’est hier que j’ai dit; oui je le veux.
Soit par nostalgie ou simplement pour m’apercevoir où j’en suis rendu, j’aime me remémorer le passé. Si je regarde en arrière, la seule chose qui me vient en tête c’est : «Ça va vite. Il s’en est donc bien passé des affaires».
Lorsque l’on dit que nous devons profiter du moment présent et qu’il est important de dire à notre partenaire à quel point il ou elle compte à nos yeux, c’est on ne peut plus vrai. En un seul clic, tout peut se terminer, j’en sais quelque chose.
Si je me remémore les sept dernières années, je revois les vacances, l’achat de la maison, le commencement de l’école pour ma fille, la maladie que nous avons combattue en famille et sans oublier, nos réorientations de carrière. Ça peut paraître beaucoup pour une personne, mais nous étions toujours deux à faire face à l’épreuve ou au changement.
Passer du temps seul avec ma femme n’est pas une corvée, loin de là. Même qu’en véritables parents indignes que nous sommes pour certains, ils nous arrivent de faire garder notre fille pour une fin de semaine complète afin de s’accorder du temps. Avec nos rythmes de vie et nos horaires, nous croyons qu’il est primordial de pouvoir se retrouver en tête à tête simplement pour vivre en amoureux. Le pire c’est que nous sommes loin de nous sentir coupable lorsqu’on le fait. À notre retour, nous sommes plus forts lorsque la vie de famille reprend. Avant d’être des parents, nous étions un couple et je crois qu’il est de mise de s’en rappeler.
Est-ce que c’est le secret pour réussi une vie conjugale, je l’ignore. Je n’ai pas la science infuse et je ne possède pas de baguette magique, mais, pour notre part ça fonctionne. Je ne dis pas que c’est toujours été facile. Cependant, je dis qu’ensemble rien n’a réussi à nous jeter par terre.
J’espère vivre plein d’autres sept années avec Guylaine. Je me plais à l’appeler «Ma puce», mais dans les faits, c’est «Ma lune» que j’aurais dû lui donner comme sobriquet affectueux. Tout comme l’astre, elle a éclairé mon chemin lorsqu’il n’y avait que du noir et surtout en sa présence, il y a des étoiles dans mes yeux.
