La saga entourant le retard du paiement de la taxe foncière par les Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield (csv) pourrait se régler dans les prochains mois. Le montant en souffrance surpasse les 500 000 $.

Une rencontre a eu lieu entre le président des CSV et le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Denis Lapointe afin de régler le dossier d’ici la fin de 2017. Le conseiller municipal du quartier Nitro, Jean-Marc Rochon, qui siège sur le conseil d’administration des CSV confirme qu’en aucun temps la Ville n’effacera le compte en souffrance et que l’avenir des trois arénas est incertain.

«Personne au sein du conseil municipal ne souhaite annuler un compte de taxes, assure M. Rochon. Une des alternatives envisagées est d’étudier s’il y a encore de la place pour trois arénas à Salaberry-de-Valleyfield.»

Si un aréna devait changer de vocation, Jean-Marc Rochon explique que la création d’un complexe sportif pourrait être envisageable. «C’est la population qui en serait vraiment gagnante. Mais, il n’y a rien d’arrêté afin de savoir quel aréna changerait de vocation. Ça se jouerait entre l’aréna de Saint-Timothée et celui du Centre civique.»

Le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Denis Lapointe, se fait plus conservateur pour l’avenir des trois arénas. «En 2018, ça va toujours patiner dans les trois arénas, confirme M. Lapointe. Il y a beaucoup de choses sur la table en ce qui a trait aux orientations que l’on souhaite prendre. Mais, avant tout, je souhaite régler la problématique des taxes en souffrance.»

Même si la loi empêche la Ville d’effacer le montant en souffrance, le premier magistrat souligne qu’il y existe des moyens légaux pour remédier à la situation. «Je ne veux pas rentrer dans les détails et expliquer les possibilités pour l’instant, confirme Denis Lapointe. Cependant, je ne crois pas que de vendre un aréna à un privé soit une solution. Cela risquerait de faire exploser le coût des heures de location.»