Dans certains pays, les enfants ne jouent pas à la guerre, ils la font. Cette dure réalité dresse la toile de fond de l’exposition présentée au MUSO du 30 mars au 16 avril par l’artiste Cédric Laforest.
L’exposition intitulée La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal, en référence au film La Guerre des tuques, est présentée dans le cadre du projet TRACE (Traquer la relève artistique et culturelle en émergence).
Diplômé en arts au Collège de Valleyfield, Cédric Laforest poursuit sa démarche au Baccalauréat en arts visuels à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Dans cette première exposition solo, il met en évidence l’enfance dénaturée par la guerre. Sa représentation de l’enfance est ainsi détournée de sa nature première et placée dans sa plus dure réalité.
Chacune de ses œuvres est accompagnée d’une narration qui transpose une histoire en trois temps. « Sous les airs mignons de cette exposition, le visiteur est invité à voir plus loin, à réfléchir et porter actions ».
Le vernissage de l’exposition est prévu le vendredi 31 mars dans une formule « 5 à 7 ». Une activité de médiation en lien avec l’exposition aura également lieu le samedi 8 avril, à 13 h 30.
Rappelons que le projet TRACE trouve refuge dans quatre principaux centres de diffusion des arts que sont le MUSO, la Salle Alfred-Langevin de Huntingdon, de même que la Maison Trestler et le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, à Vaudreuil-Dorion.

