À quelques heures de ranger chaudières et clochettes, les responsable de sites de collectes et bénévoles étaient confiants d’atteindre l’objectif de 80 000 $.

«C’est une question de feeling, a répondu Claude Reid, président de Moisson Sud-Ouest. Il y a beaucoup de circulation ici sur la rue Alexandre. L’an passé, le pont Mgr.-Langlois était réduit à une voie et je pense que la circulation contournait vers l’autoroute 530. »

Lorsqu’il descend en bas, au sous-sol de la Caisse Desjardins Notre-Dame-de-Bellerive, il constate plusieurs billets à travers les pièces de monnaie. On lui dit aussi que l’entrepôt reçoit davantage de denrées que l’an dernier.

Dans la salle des comptes, Carole avait également l’impression que l’argent rentrait plus massivement que l’an dernier. Ils étaient six employés à rouler la monnaie avec l’aide d’une trieuse prêtée par Guy Messier. Jusqu’à environ 20 h, ils vont compter les recettes obtenues à partir de trois des 11 points de collecte.

Belle générosité

Au site sur la rue du Centenaire, la chaudière de Corinne Bonjour avait un bon poids. «Il y a un bon flot de circulation depuis 10 h, a-t-elle dit. C’Est beau à voir, les gens sont généreux. »

Cette dernière pense que le message selon lequel les besoins sont grandissants a trouvé écho dans la communauté. «C’est malheureux. On voit des familles dont les deux parents travaillent au salaire minimum mais qui n’arrivent pas. Ils viennent aux banques alimentaires», mentionne Mme Bonjour.

Cette dernière se console à l’idée que les gens sont généreux. En tant que bénévole, cette journée est bonne pour le moral. «Ça fait du bien à la fin de la journée de savoir que tu as pu faire la différence dans la vie de quelqu’un. »

Plaisir en groupe

Des retraités de l’enseignement avaient toujours à leur charge le site sur le chemin Larocque. Marcel Kid Sauvé, Jacques Leclerc et Anne-Marie Daoust font de cette journée de bénévolat une grande fête pour les quelque 50 personnes présentes.

«On fait du social en même temps, indique Kid. Il y a aussi les étudiants du GADAF de l’école Baie-Saint-François. Je leur dit que s’ils en n’ont pas dans leur cagnotte, ce n’est pas grave, leur ami en arrière va en avoir. »

Pendant que des étudiants font la collecte dans la rue, d’autres préparent un spaghetti. À la fin de la journée, les bénévoles vont savourer ce repas avec le sentiment du devoir accompli.

M. Sauvé a souligné que les gens étaient plus généreux le matin, la première fois qu’ils rencontrent un point de collecte. Même chose en soirée, puisqu’ils sont heureux de regagner la maison après la journée de travail.

#cantiquechallenge

L’équipe du journal Saint-François a rempli sa mission. Après avoir amassé 120 $, elle a entonné Le petit renne au nez rouge au MUSO de Valleyfield. L’équipe de TVCogeco a relevé le défi pour chanter C’est Noël en équipe.

Yannick Michaud de VIVA Média a donné une twist au défi. Au lieu de chanter, il a accepté de faire le Père Noël lors de party d’entreprise. Au moment d’aller sous presse, il avait récolté 300 $.