L’artiste Millie Caron (MiLi) a passé une partie de son été à Salaberry-de-Valleyfield, où l’omniprésence de l’eau lui a été d’une grande inspiration dans la réalisation de la murale qui orne l’édifice du Club nautique.

Malgré son jeune âge, l’artiste possède déjà un solide bagage, pour avoir réalisé des oeuvres tant à Montréal qu’en Europe. D’autres projets sont à son agenda au Sénégal et en Jamaïque, notamment.

«Pour moi, c’est vraiment important de m’imprégner des endroits où je vais, dit-elle. Ici, à Salaberry-de-Valleyfield, c’est vraiment l’eau qui devait parler… quand j’ai aperçu ce mur, ce qui m’a vraiment frappée c’est l’eau qu’on aperçoit tout autour et j’ai voulu rendre un hommage à l’eau et à toute cette richesse-là qu’on possède ici et partout au Québec.»

La muraliste admet que l’étendue du mur du Club nautique n’apparaissait pas comme une composition facile. «J’ai fait le croquis avant d’être sur place et quand je suis arrivée, j’ai réalisé qu’il y avait moyen de faire en sorte que l’eau commence là où se trouve le quai et établir le rapport avec l’humain.»

La murale Le grand murmure du fleuve est assortie d’une affiche sur laquelle un Code QR fournit de plus amples informations sur l’artiste et sa démarche.