Martin Schanck, a reconnu sa culpabilité à une multitude d’accusations de leurre informatique qui a fait 13 victimes d’âge mineur le mardi 27 juin au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield.
Schanck, un résident de Salaberry-de-Valleyfield a enregistré son plaidoyer de culpabilité devant la juge Marie-Chantal Doucet. La magistrate a par la suite accepté la demande formulée par les deux avocats dans le dossier, soit Me Marc Lavoie en défense et Me Hélene Langis pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales. «Il est important qu’une évaluation sexologique soit faite ainsi que la confection d’un rapport présententiel afin d’avoir un portrait de l’accusé», indique Me Langis.
Pour sa part, Me Lavoie insiste sur le fait que Martin Schanck a complété une thérapie. «Il a fait une thérapie complète au Centre d’intervention pour délinquants sexuels, confirme Me Lavoie. Il a reconnu son problème et il a demandé de l’aide»
Le modus operandi de l’homme de 26 ans était simple. Au moyen de deux faux comptes Facebook, il abordait des gamines âgées entre 11 et 13 ans. Au fil des conversations, Martin Schanck envoyait des photos de son pénis aux fillettes et il invitait ses victimes à se toucher.
C’est la vigilance d’une mère qui avait permis de procéder à l’arrestation du cyberprédateur en mai 2014. Après avoir été informée par sa fille qu’un homme lui avait envoyé la photo de son pénis en érection sur Facebook, la dame s’est fait passer pour l’enfant pendant près de quatre semaines afin d’avoir des séances de clavardage avec Martin Schanck.
Par la suite, une plainte a été portée à la Sûreté du Québec et les policiers ont réussi à établir que l’interlocuteur était Martin Schanck. Lors de sa remise en liberté, plusieurs conditions ont été imposées envers le résident de Salaberry-de-Valleyfield. En autres, il lui est formellement interdit de se trouver dans un parc. Toutefois, le 11 mai 2016, Martin Schanck s’est présenté devant le tribunal afin d’obtenir la permission d’assister aux Régates de Valleyfield sous la surveillance de sa conjointe. Ce à quoi le juge avait accepté.
Le dépôt du rapport présententiel est fixé au 17 octobre prochain à 9h. La juge Doucet a aussi profité de l’occasion pour indiquer à la défense qu’une peine minimale est prévue pour ce genre d’accusation. «Le Code criminel est catégorique. La plus petite peine possible est de 90 jours de détention», mentionne la juge Doucet.
