Le prestigieux Championnat canadien de pêche à l’achigan Berkley B1 est de retour à Valleyfield. Un tournoi de pêche sportive exigeant au cours duquel les participants combattent le lac Saint-François.
Au cours des deux dernières années, Rémi Laurin a pris le 20e rang en compagnie de son équipier James Johnson. Cette année, il aimerait percer le top 10. «J’ai eu un bon été avec le titre de pêcheur de l’année et d’équipe de l’année de la série Montreal Bassmasters. J’ai eu près de 18 livres par tournoi ce qui est très bon et qui, selon le système de pointage, j’ai fini avec 17 points d’avance. »
Pour la troisième fois en quatre ans, Nicolas Gendron a gagné la série Econ-O-Bass avec son frère Mathieu. Deux fois champion du Berkley B1 avec Jason Gramada, le guide de pêche ne vise rien de moins que la victoire. «C’est un gros tournoi qui se passe dans notre coin et on veut le gagner. Jamais deux sans trois. »
Les deux pêcheurs avouent se mettre eux-mêmes de la pression vu qu’ils se retrouvent sur leur plan d’eau. «En 2011 on a gagné avec un pattern et l’an dernier avec quelque chose de totalement différent. Tu dois toujours trouver des nouveaux endroits et des nouvelles techniques. Les participants commencent à bien connaître le lac», explique Gendron.
Une compétition qui attire son lot de pêcheurs émérites de partout au Canada. Se trouver vis-à-vis le Wayne Gretzky de la pêche est davantage stimulant qu’intimidant. «Tout le monde part à égalité. C’est sûr que c’est une motivation de voir le nom d’un petit gars de Valleyfield à côté de celui de Bob Izumi par exemple. Mais je me bats contre le lac, je n’ai pas d’autres obstacles», laisse entendre Rémi Laurin.
Plus difficile cette année ?
Avec la période des chaleurs qui se prolonge, les deux pêcheurs s’attendent à devoir travailler différemment pour tirer leur épingle du jeu. «L’automne tardif va changer la game. La poisson va être moins concentré, plus dispersé dans le lac», soutient Laurin.
Il profite d’une semaine de vacances pour aller se pratiquer sur le lac. Même chose pour Nicolas Gendron qui va profiter de quelques jours pour faire de la prospection. Parce que le but, c’est de savoir où se situe et où se dirige l’achigan. «Comme on vise le tout pour le tout, on doit être dans le top après la première journée. Pour gagner, tu dois y aller pour la grosseur des poissons, pas la quantité», estime Gendron.
Une pensée partagée par Laurin. «Toute la journée, je n’ai jamais essayé de faire cinq poissons. Mais si à midi je n’ai que deux prises, ça se peut que le bouton panique enclenche», dit-il
| Berkley B1 |
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Plus de 100 équipes du Québec, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Alberta et des États-Unis Le poids de cinq achigans (par jour) est comptabilisé Un bateau de pêche Ranger, un trophée et des bagues remis aux champions Plus de 100 000 $ en prix Les départs se font aux descentes de bateau à 7 h/retour à 15 h Pesée à la rotonde du parc Sauvé à partir de 15 h |
