Luc Desjean annonce qu’il tente sa chance pour le poste de conseiller municipal dans le secteur Grande-Île lors de l’élection municipale de novembre prochain.

S’il est élu, l’homme de 58 ans, résident de ce secteur, poursuivrait une tradition familiale. Son père, Richard Desjean, a jadis été conseiller municipal dans Grande-Île et son grand-oncle, Louis Quevillon a déjà été maire de Salaberry-de-Valleyfield de 1954 à 1959.

C’est à la suite de plusieurs discussions avec son entourage que M. Desjean a pris la décision de briguer le suffrage. «Les gens me disent que j’ai de bonnes idées pour le quartier. J’ai obtenu 50 signatures d’appuis rapidement», confirme celui qui est technicien dentaire depuis 30 ans.

Les projets qu’il souhaite réaliser sont le raccordement de la piste cyclable située sur le boul Bord-de-L’Eau, la création d’un sentier piétonnier pavé entre les rues Gosselin et Leduc, d’une traverse piétonnière à l’intersection de la rue Grande-Île et du boul Mgr-Langlois et l’amélioration du système pluvial dans le secteur.

«Tous les ans, c’est la même affaire, assure le candidat qui est membre fondateur du Club Optimiste de Grande-Île. Au printemps, les rues se transforment en lacs. Il faut faire quelque chose afin de remédier à la situation.

M. Desjean veut également suivre de près le dossier du camp Bosco. «J’ai entendu une rumeur voulant que le camp soit détruit pour faire place à des condos. Pour moi, il est évident qu’il n’en est pas question.»

Luc Desjean assure que le quartier qu’il convoite en est un qui accueille de jeunes familles. C’est pourquoi il veut rendre plus accessibles les installations en place. «Ce n’est pas normal qu’à certains moments le terrain de tennis soit barré, explique M. Desjean. Que les installations sanitaires dans les parcs ne soient pas accessibles. Je veux changer cela. Nous avons beaucoup de familles donc, ça prend des installations disponibles. Je compte bien rencontrer les citoyens en faisant du porte-à-porte afin de connaître les attentes des gens.» 

Finalement, Luc Desjean ne voit pas d’un bon œil la venue d’une formation politique. «Je crois en l’indépendance des candidats. Je ne vois pas comment c’est possible lorsque quelqu’un ne peut pas avoir son opinion. Ça va prendre quoi? Une opposition officielle si c’est une équipe? Un coup parti, il va falloir agrandir l’hôtel de ville, car elle sera trop petite.»