Après avoir servi ses premières tasses dans des endroits temporaires, le café culturel La Factrie s’installera dans un lieu fixe le 30 septembre. Il profitera des Journées de la culture pour mettre en marche sa machine.
Il s’agit d’un organisme à but non lucratif qui met de l’avant l’économie sociale avec comme mission de faire vivre le milieu culturel et artistique de Valleyfield», a indiqué Émilie Fortier, directrice du café culturel.
Derrière le Festival des arts et les Samedis urbains, La Factrie souhaite offrir un lieu de diffusion aux artistes de la région. Ramener les peintres, comédiens ou musiciens qui sont en action ailleurs que dans leur milieu.
Émilie Fortier et la directrice de la programmation, Cyndi Trudel-Haineault entretiennent de bons liens avec les artistes de la relève, notamment au réseau collégial, ainsi qu’avec Valspec. Elles ont d’ailleurs manifesté le désir de prolonger les spectacles de la salle Albert-Dumouchel avec une offre particulière, tel un dj set par exemple.
La programmation, de l’endroit qui se voudra rassembleur, comprendra aussi des soirées de jeux de société, des micros ouverts, jeu d’évasion, des prestations théâtrales, etc. «Aux Journées de la culture, on va offrir différents blocs, souligne Émilie Fortier. On est aussi ouvert à ce que la collectivité va nous demander. »
Le café culturel offrira également un service de restauration et de bar de qualité.
Socio-financement
Le montage financier pour démarrer le projet est évalué entre 40 000 $ et 65 000 $. Le CLD et la MRC de Beauharnois-Salaberry ainsi que le Café Agora ont déjà contribué au budget. Une campagne de socio-financement, avec laquelle on souhaite réunir 15 000 $, a aussi été lancée mercredi matin. «C’est une façon de tâter le pouls de la population, explique la directrice. Mais ça ne compromet pas le projet. » Deux options différentes sont offertes au bit.ly/28MU38d.
Lors des Journées de la culture à l’automne dernier, le café avait réuni 250 personnes pour une série d’activités multiculturelles au centre-ville. La Factrie ne sera pas en opération au même endroit. Le site destiné serait l’ancien local occupé par le collectif Art Pontes, rue du Marché.
À cet égard, le maire Denis Lapointe a parlé de culture avec le pouce vert. «Arts Pontes a planté des racines; il s’agit de prendre les boutures pour les adapter à d’autres réalités. » Il a salué le travail des jeunes qui ont planifié ce déploiement culturel.
Pierre LaGrenade président du conseil d’administration temporaire a rappelé que le Café Agora dont il est l’un des fondateurs, avait cet objectif il y a une quinzaine d’années. «On souhaitait favoriser un large accès de la connaissance et de la culture, a-t-il dit. Mais personne n’a voulu prendre la responsabilité. »
Le montage financier pour démarrer le projet est évalué entre 40 000 $ et 65 000 $. Le CLD et la MRC de Beauharnois-Salaberry ainsi que le Café Agora ont déjà contribué au budget. Une campagne de socio-financement, avec laquelle on souhaite réunir 15 000 $, a aussi été lancée mercredi matin. «C’est une façon de tâter le pouls de la population, explique la directrice. Mais ça ne compromet pas le projet. » Deux options différentes sont offertes au bit.ly/28MU38d.
